Bonjour,
Aujourd'hui, je vais vous parler de trois villes différentes et d'un village.
J'habite Avignon, petite ville du sud de la France, où se trouve le célèbre pont dont a été fait une chanson, mais aussi le Palais des Papes:
Le Palais des Papes:
Le pont St Bénezet :
Connaissez-vous l'histoire de St Bénezet qui est aussi le vrai nom du pont d'Avignon ? Non, et bien la voilà:
La légende de Saint Bénézet
Un jeune berger, du nom de Bénézet, descendit en 1177 des montagnes de l'Ardèche. Il se disait envoyé par Dieu pour construire un pont à Avignon. Au début, on le prit pour un fou, mais il avait entendu une voix venue du ciel lui dictant : "Bénézet, prend ta houlette et descends jusqu'en Avignon, la capitale du bord de l'eau : tu parlera aux habitants et tu leur diras qu'il faut construire un pont".
Un dimanche de fête, pendant que l'évêque d'Avignon donne sa bénédiction sur le parvis de Notre-Dame, Bénézet l'interpelle : "Seigneur Evêque, je suis mandaté par le Tout-Puissant pour construire un pont sur le Rhône"...
Raillé par les Avignonnais, le berger est mis au défi par le prélat de charger une pierre énorme sur ses épaules et de la jeter dans le Rhône. Bénézet n'hésite pas un instant, et sous le regard de la foule ébahie, soulève le bloc de pierre avant de le jeter dans l'eau, aidé dit-on depuis par une intervention divine, et même par des anges baignés d'une lumière dorée.
Cette belle légende de Saint Bénézet est passée dans la ferveur populaire, car la construction du pont a représenté un défi aux éléments. Le Pont Saint Bénézet est l'ouvrage le plus ancien construit sur le Rhône entre Lyon et la mer au XIIème siècle.
Cette belle légende de Saint Bénézet est passée dans la ferveur populaire, car la construction du pont a représenté un défi aux éléments. Le Pont Saint Bénézet est l'ouvrage le plus ancien construit sur le Rhône entre Lyon et la mer au XIIème siècle.
Par contre, je pense que vous avez tous chanter au moins une fois cette chanson:
Sur le pont d'Avignon
Sur le pont d'Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d'Avignon,
On y danse tous en rond.
Les beaux messieurs font comme ça,
Et puis encore comme ça.
Sur le pont d'Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d'Avignon,
On y danse tous en rond.
Les belles dames font comme ça,
Et puis encore comme ça.
Sur le pont d'Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d'Avignon,
On y danse tous en rond.
Au faites, savez-vous comment il a été cassé ? Non, et bien voici la réponse:
En 1226, après un siège, le pont fut détruit aux trois quarts et des fortes crues survenue en 1603 et 1605 ont terminé de le détruire.
Cela me rappele une fois où je me promenais rue de la Balance à Avignon et où j'ai entendu deux enfants qui discutaient:- Il a été cassé comment le pont d'Avignon ?
- Ils ont tellement danser dessus qu'il s'est cassé
A Avignon, il y aussi le Rocher des doms, c'est un grand parc où l'on peut aller pour se promener, les enfants peuvent jouer ou nourrir les canards et les cygnes avec leurs parents, il y aussi des tables de pique-niques où nous pouvons nous installer pour partager un repas entre amis ou en famille ou bien manger seul(e):
Voici une vue du haut du rocher des doms:
L'entrée du rocher des doms:
Une des fontaines du rocher des doms et une mâre remplie de poissons et où nagent parfois des canards:
Un autre mâre plus grande où nagent des canards et cygnes avec une statue la " Vénus au Hirondelle" et une fontaine près de la buvette:
Le coin pique-nique:
Une autre vue du haut du rocher des doms:
Il y a une deuxième ville dans je voudrais vous parler, c'est Tarascon-sur-Rhône:
Et sa Tarasque:
A propos connaissez son histoire et celle de Sainte Marthe grâce à qui elle aurait été vaincu ? Non, et bien, la voici:
La Tarasque et Sainte Marthe, la légende.
Il y a très longtemps, à l'endroit où s'éleva plus tard le château du roi René, se dressait un rocher dont les pentes plongeaient dans les eaux profondes du Rhône. À quelques pieds en dessous de la surface, béait un large trou. Et, dans ce trou, se tapissait un monstre aussi laid que cruel que les habitants de ce lieu redoutaient plus que tout. Bien peu de gens pouvaient décrire la hideuse bête avec précision, car ceux qui, par malheur s'étaient trouvés en sa présence, n'avaient rencontré que la mort. L'horrible créature pouvait donc à loisir sortir de son repaire aquatique, grimper sur les berges du fleuve et parcourir la région, décimant tout sur son passage : ânes et chevaux, enfants et agneaux, vieilles personnes et jeunes filles...Un jour pourtant, douze braves garçons décidèrent de mettre fin à ses méfaits. Dès l'aube, ils firent le guet devant la pierre, armés de frondes et de gourdins. Ils y restèrent jusqu'à la tombée de la nuit mais durent se rendre à l'évidence : le monstre était déjà parti avant même leur arrivée. Sur une plage de galets, ils aperçurent alors les traces de ses pas énormes qui les menèrent à l'entrée de gorges sauvages où s'engouffrait le Rhône. Cet étroit défilé avait pour nom Tarusco. Les pas géants suivaient le cours du fleuve puis bifurquaient à l'intérieur des terres... C'est ainsi que les jeunes gens arrivèrent au coeur d'une épaisse forêt. Là, ils entendirent des mugissements et des rugissements. En approchant, tapis derrière un tronc d'arbre, ils aperçurent un dragon qui dévorait un boeuf.
- La victime provient du troupeau de mon père s'exclama l'un des garçons.
- Tais-toi protesta un autre.Trop tard ! Le monstre avait repéré les intrus et se précipitait déjà vers eux, la gueule béant sur des dents carnassières aussi aiguës que des épées et des poignards ensanglantés. Deux des jeunes gens furent déchiquetés par des pattes énormes armées de griffes d'ours tandis que les autres pattes labouraient le sol d'un piaffement rageur grinçant et crissant sur les pierres. Deux autres garçons, après avoir été à demi asphyxiés par un souffle aussi violent qu'une tornade et aussi pestilentiel que les vapeurs d'un gouffre empli de cadavres, eurent le crâne fracassé par une lourde queue aux écailles de serpent. Deux autres encore valsèrent en morceaux, coupés net par un dos aux crêtes tranchantes comme des haches. Les six survivants s'enfuirent, pendant que le dragon dévorait ses premières victimes. Arrivant à la ville, essoufflés, fous de terreur, ils racontèrent ce qu'ils avaient vu. Et plus personne n'osa affronter la bête que l'on appela désormais la Tarasque. Elle poursuivit ses méfaits, de temps à autre, au bord du fleuve, dans les îles, les bois et les marécages. Un jour, une jeune femme, tout de blanc vêtue, arriva devant une cabane de pêcheurs. La famille en pleurs y veillait les restes de l'un des garçons que le monstre avait en partie dévoré.
- Pourquoi vous lamentez-vous, braves gens ? demanda-t-elle, émue par ce chagrin.
- Nous pleurons notre fils que la Tarasque a massacré.
- Et qui est donc cette Tarasque ?
- Un dragon qui se cache dans un trou, sous les eaux du Rhône. Personne n'a jamais réussi à l'en déloger.
- J'irai demain, répondit la jeune femme.
- Elle ne fera de toi qu'une bouchée.
- C'est ce que nous verrons, répliqua la blanche demoiselle.
- Voulez-vous me prêter un lit de paille et me donner quelque nourriture ? En échange, demain, j'irai laver tout votre linge dans le fleuve.Au matin, elle se rendit au pied du rocher, portant les vêtements et elle se mit à les battre et à les tordre dans les eaux.
À ce moment, les eaux commencèrent à bouillonner, la berge à trembler, le vent à siffler dans les roseaux... Une odeur pestilentielle s'éleva dans les airs. Une tête hideuse se dressa au-dessus des flots qui déferlèrent sur la tunique blanche de la jeune femme. Une voix tonitruante gronda :
- Qui es-tu effrontée ?
- Je m'appelle Marthe et je viens du pays de Judée, au-delà des mers.
- Tu n'as pas peur de moi ?
- Pourquoi aurais-je peur ? Qui es-tu donc toi-même ?
- On me nomme la Tarasque. Je suis si laide que les yeux qui me voient ne peuvent me supporter. Mon haleine est si putride que les gens près de moi n'osent plus respirer...
Mes yeux te voient et n'en sont point aveugles. Mon nez respire et n'en est pas incommodé... répliqua l'étrangère, en continuant tranquillement à laver son linge.La Tarasque se rapprocha et les pêcheurs, tapis dans les feuillages, regrettèrent amèrement de ne pas avoir empêché la voyageuse de s'aventurer jusque-là. Le dragon s'approcha, menaçant et boueux. Son corps couvert d'écailles, ruisselant d'herbes visqueuses se dressa devant la frêle lavandière qui, sans se départir de son calme, jeta vers lui un regard limpide et quelques gouttes d'eau en disant :
- Attention ! Tu vas salir mon linge...Alors, la bête s'immobilisa, comme figée par ces paroles et par ces éclaboussures. Un instant, elle demeura pétrifiée. Puis, Marthe ajouta d'une voix radoucie :
- Pauvre bête ! Il semble que personne ne prenne soin de toi. Viens t'asseoir près de moi et conte-moi tes peines... Moi aussi j'ai vécu des moments difficiles, dans mon pays et sur la mer où je me suis enfuie avec quelques-uns des miens...Alors, le monstre parut retrouver vie. De ses yeux rouges coulèrent quelques larmes. Il s'approcha et s'installa sur une plage de graviers en demandant :
- Dis-moi ce qui t'est arrivé au-delà des mers.Et Marthe commença à parler. Elle parla de son pays et de ceux qu'elle y avait rencontrés. Elle parla de son voyage et de son arrivée sur une plage de sable fin où l'avait accueillie une Gitane noire... Elle parla d'amour et d'espérance. Elle en parla si bien que la bête, apprivoisée, s'endormit auprès d'elle.
Les pêcheurs, enthousiasmés par ce prodige, s'en furent prévenir les autres gens de la région qui affluèrent au bord du fleuve. Ils y trouvèrent la jeune femme lavant la boue qui salissait les écailles du monstre et demeurèrent un instant stupéfaits, incapables de bouger ni de prononcer un mot. Lorsque Marthe détacha sa ceinture et l'accrocha au cou de l'animal pour l'emmener avec elle, ils se précipitèrent avec des haches, des pieux et des lances...
- Non ! Je vous en prie... Elle n'est plus méchante... protesta la lavandière.Mais ceux qui avaient perdu leur frère, leur fils ne l'entendaient pas ainsi. Ils tombèrent sur le monstre et le transpercèrent de leurs armes, faisant gicler autant de sang que la Tarasque en avait fait couler. Avant de rendre le dernier soupir, la bête lança vers Marthe un regard plein de reconnaissance :
- Avec toi, pour la première fois, j'ai senti mon coeur se vider de sa haine, mon souffle devenir pur, mes yeux devenir tendres... Un instant, j'ai même cru que je pouvais devenir belle !Puis elle expira. On traîna son corps immense sur une place de la ville où on le laissa exposé au soleil tandis que Marthe était portée en triomphe et sacrée patronne de la ville. La carcasse du monstre se dessécha, des hommes se glissèrent à l'intérieur et l'animèrent d'une seconde vie, faisant bouger sa tête, fouettant l'air de sa queue et crachant le feu par ses naseaux tandis qu'autour, la foule en liesse chantait dans un refrain qui, de bouche en bouche, se mit à serpenter les rues :
- La gadeù, Lagadigadeù, la trascou !Virevoltant sur les pavés, l'animal fut conduit jusqu'à un antre obscur où on
- La gadeù, Lagadigadeù, lou casteù !
l'emprisonna. Des chevaliers, portant piques et drapeaux, prirent la tête d'un cortège de paysans, de vignerons, de mariniers, de pêcheurs et de bergers qui se mirent à faire des farces, à rire, à se lancer de l'eau...
Et il en fut ainsi d'année en année, jusqu'à ce que le roi René réglementât les
réjouissances que le souvenir du dragon, vaincu par une jeune fille, provoquaient dans sa belle ville. Alors du haut de son château, élevant ses créneaux sur la rive du Rhône, à l'endroit même où vivait jadis le monstre, le souverain pouvait fredonner avec ses sujets en délire, dont les pourpoints et les jupons tourbillonnaient au pied des remparts :
- La gadeù, Lagadigadeù, la tarascou !
- La gadeù, Lagadigadeù, lou casteù !
Il y a tous les ans au mois de juin et durant plusieurs jours à Tarascon, la fête de Tarasque avec un défilé à la fin duquel des jeunes poussent une fausse Tarasque dont j'ai mis la photo au-dessus.
La troisième et dernière ville dans je voudrais vous parler est Arles:
Avec son arène:
Aujourd’hui l’amphithéâtre romain est le monument de la ville le plus visité, portant ainsi l’image d’Arles dans le monde entier. Il est également le lieu qui abrite de nombreux spectacles, des corridas, courses camargaises , théâtre et spectacles musicaux, une manière d'allier la préservation du patrimoine ancien et la vie culturelle d'aujourd'hui. L'été voit un retour aux sources pour l'amphithéâtre : chaque semaine des passionnés d'archéologie font revivre les us-et-coutumes romains en mettant en scène des reconstitutions de combats de gladiateurs.
Son marché:
Les anciens disent que le marché du samedi n’est plus ce qu’il était… N’empêche, le célèbre marché provençal d’Arles, dont on trouve1A78ce dès le Ve siècle, reste une explosion de couleurs, d’odeurs et d’accents chantants. Il faut y venir tôt, dès 8-9 heures, afin d’éviter la foule et surtout pour avoir le temps de tout voir : avec 450 à 500 forains, il s’agit de l’un des plus riches marchés de France. Chaque exposant dispose d’un étal de 5 m, ce qui donne quelque 2,5 km de linéaires s’étalant sur le boulevard des Lices, une partie des boulevards Georges-Clemenceau et Émile-Combes. On trouve évidemment tous les fruits et les légumes du soleil, des fromages, des fleurs, des épices et des aromates, des viandes et des poissons, de très bonnes productions de miel, sans oublier les spécialités locales comme l’huile d’olive, le saucisson d’Arles, les tellines (des petits coquillages) et le fameux riz de Camargue, rond ou demi-long, dont le parfum est unique.
Il a lieu tous les mercredi et samedi matins de 8h à 12h45.
Le samedi, il est plus grand que le mercredi.
Vallabrègues, petit village du Gard, entre Aramon et Tarascon
son musée des vanniers
Le musée de la Vannerie et de l'Artisanat se trouve au cœur du village de Vallabrègues, dans la rue Carnot, dans un grand café du XIXème siècle. Il regroupe une importante collection d'objets uniques et insolites.
Son arène,
Son lac,
Nous pouvons y pêcher, mais pas s'y baigner, mais il parle de réaménager alors peut-être qu'un jour, nous pourrons le faire à nouveau, comme lorsque j'étais enfant.
bader: regarder, admirer
un poutoun ( le n ne se prononce pas) : un bisou, un baiser
escagasser: esquinter, abimer
être habiller comme une caraque: Etre mal habillée. Une caraque est une gitane.
un(e) pitchoun(ette): un(e) enfant.
un (e) péquelet(te): un(e) enfant
une cagade: une bêtise