vendredi 25 novembre 2011

Bonjour,

aujourd'hui c'est la Sainte Catherine, mais savez-vous qui elle est et d'où vient l'expression "coiffée Sainte Catherine ", non ? Et bien je vais vous le dire.

Pour commencer, qui était Sainte Catherine ?

Sainte Catherine est une jeune femme d'Alexandrie née vers 290 dans une famille noble. Vierge, martyre et docteur de l'église.
Elle est non seulement la sainte patronne des filles à marier mais aussi, celle des prêcheurs et des philosophes.
Elle eut une vie exemplaire. La jeune femme s'est convertie au christianisme après avoir eu une vision. L'empereur Maxence, qui persécutait les chrétiens, lui proposa de de renoncer à sa foi en échange d'un mariage. Celle-ci refusa, car elle avait fait un mariage mystique avec le Christ. On dit que la jeune femme tint tête à une armée de philosophes qu'on lui avait envoyé pour lui montrer que sa foi était fausse et les convertie.
L'empereur la condamna à mourir du supplice de la roue, mais la roue se cassa par miracle et elle fut décapitée vers l'année 310, un vingt-cinq novembre.


L'expression " coiffée Saint Catherine " vient du fait qu'autrefois les statues de sainte Catherine placées dans les églises portées une coiffe renouvelée chaque année. Cette opération était réservée aux jeunes femmes âgées de vingt-cinq à trente-cinq ans et encore célibataires.
L'expression " elle va coiffer Sainte Catherine"voulait dire que la jeune femme en question n'avait toujours pas trouvé un mari. Celle-ci pouvait faire cette prière à à la sainte:
" Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, Sainte Catherine, un bon, Sainte Catherine; mais plutôt un que pas du tout".
Elle était alors appelée " Reine Sainte - Catherine ".

Actuellement, dans certaines régions, il arrive que l'on rencontre le 25 novembre des jeunes femmes portant des chapeaux multicolores (où dominent parfois le vert et le jaune) visiblement fabriqués pour la circonstance. Ce sont des catherinettes qui fêtent gaiement l'événement.


Les hommes célibataires ont aussi leur saint, c'est le Saint Nicolas.
Dans le nord la France, il y a une tradition selon laquelle lors de la Saint-Nicolas, les hommes de trente ans et plus, encore célibataires fêtent Saint -Nicolas.
On dit, alors, qu'ils portent " la crosse de Saint-Nicolas ".


Cette année, encore je coiffe Sainte Catherine, puisque j'ai vingt- neuf ans et suis toujours célibataire.

Les hommes, y en a t-il un parmi vous, qui veuille bien de moi ?


dimanche 6 novembre 2011

Bonjour,

aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un chanteur que j'aime bien,

Pierre Perret a écrit, composés et chantés de nombreuses chansons sur différents sujets, contre le racisme, " Lily ", " Mélangez-vous ", dédiée aux femmes battues " Femmes battues" (qui m'a touchée au point que j'ai failli pleuré), pour les enfants " La cage aux oiseaux ", " Les jolies colonies de Vacances ", douces," Mon p'tit loup", " fillette, le bonheur est toujours demain" et la sexualité avec entre autres, une chanson sur le pénis que vous connaissez sûrement " Le zizi " et une moins connue sur le vagin " Celui d'Alice "


On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés

Qui venaient tous de leur plein gré

Vider les poubelles à Paris

Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche

Il faut deux noires pour une blanche

Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily

Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui
a précisé en arrivant

Qu'on ne recevait que des Blancs


Elle a déchargé des cageots Lily

Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur

L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily

Elle se laissait plus prendre au piège Lily

Elle trouvait ça très amusant

Même s'il fallait serrer les dents

Ils auraient été trop contents

Elle aima un beau blond frisé Lily

Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous

Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous


Elle a essayé l'Amérique Lily

Ce grand pays démocratique Lily

Elle aurait pas cru sans le voir

Que la couleur du désespoir

Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur

En s'unissant on a moins peur

Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily

Au milieu de tous ces gugus

Qui foutent le feu aux autobus


Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidi
en Lily
Tu connaîtras un type bien Lily

Et l'enfant qui naîtra un jour

Aura la couleur de l'amour

Contre laquelle on ne peut rien

On la trouvait plutôt jolie, Lily

Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés

Qui venaient tous de leur plein gré

Vider les poubelles à Paris. ....



Mélangez-vous










Femme pleine
de grâce
Quand l'étrang
er à l'entour
De ta maison passe
Noir blanc juif ou berbère
Laisse ton cœur désigner
Celui qu'il préfère

Mélangez-vous, mélangez-vous
Quand tout's les peaux finiront


Par se ressembler
Mélangez-vous, mélangez-vous
Un jour les homm's sauront
Même plus sur qui taper

Femmes pleines de grâce
Ouvrez vos bras aux hommes
Qu'on dit d'une autre race
Femmes changez la donne
Quand y aura plus

Qu'un' seule couleur
Ce s'ra la bonne

Mélangez-vous, mélangez-vous
Comme dans un mot d'amour
Les lettr's de l'alphabet
mélangez-vous, mélangez-vous
Pour un' couleur qui envoie
Plus personne au gibet

Femme pleine de grâce
A qui la liberté
N'accorde aucune place
Va vers celui qui t'aime

Mêm' si sur toi les tiens
Ont jeté l'anathème

Mélangez-vous, mélangez-vous
Peut-êt' qu'un jour y aura
Partout la même couleur
Mélangez-vous, mélangez-vous
On n'saura plus
Qui sont les nôt' qui sont les leurs

Femmes soyez fécondes
Et par des sangs mêlés
Que vos tailles soient rondes
Vos fils seront tous frères
Contre personne ils ne partiront
Plus en guerre


Mélangez-vous, mélangez-vous
C'est de la haine que tout's les femmes
Vont nous sauver
Par elles que le racisme enfin
S'ra délesté de sa tenac' peau de chagrin

Femme pleine de grâce
Quand l'étranger à l'ent
our
De ta maison passe
Noir blanc juif ou berbère
Laisse ton coeur désigner
Celui qu'il préfère

Mélangez-vous, mélangez-vous


Femmes battues










Tabassée a mort par amour,
Parait qu'c'est courant de nos jours
Le métier d'épouse n'est pas sur
Quand on est la
femme d'un vrai dur.
Mais celle qu'il appelle sa trainée
D'infidélité soupconnée
A pourtant aime ce débris
Qui la frappe à bras raccourcit.

Oui c'est a toutes les femmes battues
Qui jusqu'à présen
t se sont tues
Frappées a mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.

Au commissariat du quartier
La femme tuméf
iée et l'époux
Sont debout devant le brigadier
Qui soupire et dit : "encore vous !
Votre mari présent, chère m
adame,
Prétent qu'vous l'a
vez bien cherche,
Pourquoi faire alors tout un drame ?
Vous n'êtes pas tellment amochée !"

Oui c'est a toutes les femmes battues
Qui jusqu'à présent se so
nt tues
Frappés a mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.

Il prétend qu'vous êtes économe
Du tissu qui cache vos rondeurs
En vous corrigeant, c'est en somme
Qu'il apaise un peu sa rancœur
.
Rentrez tous les deux vous coucher
ça va s'régler sur l'oreiller
Les voisins n'vont pas protester
En d'vinant pourquoi vous criez !

Oui c'est à toutes les femmes battues
Qui jusqu'à présent se sont tues
Frappées à mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.

Tant qu'les voies de fait sont bénignes
Des blessures ouvertes ou des bleus,
Pour nous, policiers, la consigne
C'est de n'pas sevir pour si peu.
S'il vous étouffait sous la couette,
S'il vous étranglait de ses mains,
Nous pourrions ouvrir une enquête,
Vous n'seriez pas morte pour rien !

Oui c'est à toutes les femmes battues
Qui jusqu'à présent se sont tues
Frappées a mort par un sale con
Que je dédie cette chanson.


La cage aux oiseaux

Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez-les s'envoler c'est beau
Les enfants si vous voyez
Des p'tits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté



Un p'tit dé à coudre
Et trois goutt' d'eau dedans
Au d'ssus du perchoir
Un os de seiche tout blanc
Et un petit piaf triste de vivre en prison
Ça met du soleil dans la maison
C'est c' que vous diront
Quelques rentiers vicelards
Des vieux schnocks
Qui n'ont qu' des trous d'air
Dans l' cigare
Une fois dans vot' vie,
Vous qui êtes pas comme eux
Faites un truc qui vous rendra heureux

Si vot' concierge fait cui-cui sur son balcon
Avec ses perruches importées du Japon
Ses canaris jaunes et ses bengalis
A vot' tour faites leur guili-guili
Sournoisement exclamez vous
" Dieu ! quel plumage ! "
Mais chère Madame
On vous demande au 3ème étage
Et dès que la bignole aura l' dos tourné
Même si on doit pas vous l' pardonner

Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux
Regardez les s'envoler, c'est beau
les enfants si vous voyez
Des petits oiseaux prisonniers
Ouvrez-leur la porte vers la liberté


Les jolies colonies de vacances











Les jolies c
olonies de vacances
Merci mama
n, merci papa
Tous les ans, je v
oudrais que ça r'commence
You kaïdi aïd
i aïda.

J'vous écris une petite bafouille
Pour pas qu'vous fassiez d'mouron
Ici on est aux p'tits oignons
J'ai que huit ans mais je m'débrouille
J'tousse un peu à cause qu'on avale
La fumée d'l'usine d'à côté
Mais c'est en face qu'on va jouer
Dans la décharge municipale.

Pour becqu'ter on nous met à l'aise
C'est vraiment comme à la maison
Les faillots c'est du vrai béton
J'ai l'estomac comme une falaise
L'matin on va faire les poubelles
Les surveillants sont pas méchants
Ils ronflent les trois quarts du temps
Vu qui sont ronds comme des queues d'pelles.

Hier, j'ai glissé de sur une chaise
En f'sant pipi dans le lavabo
J'ai le menton en guidon d'vélo
Et trois canines au Père Lachaise
Les punitions sont plutôt dures
Le pion il a pas son pareil
Y nous attache en plein soleil
Tout nus barbouillés d'confiture.

Pour se baigner c'est l'coin tranquille
On est les seuls personne y va
On va s'tremper dans un p'tit bras
Où sortent les égouts d'la ville
Paraît qu'on a tous le typhusse
On a l'ptrus tout boutonneux

Et l'soir avant s'se mettre aux pieux
On compte à celui qu'en aura l'plus.

J'vous envoie mes chers père et mère
Mes baisers les plus distingués
J'vous quitte là j'vais voir ma fiancée
Une vieille qu'a au moins ses dix berges
Les p'tits on a vraiment pas d'chance
On nous fait jamais voyager
Mais les grandes filles vont à Tanger
Dans d'autres colonies d'vacances




Mon p'tit loup

{Refrain:}
T'en fais, pas mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleure pas.
T'oublieras, mon p'tit loup,
Ne pleur' pas.


Je t'amèn'rai sécher tes larmes
Au vent des quat' points cardinaux,
Respirer la violett' à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazone
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonnent
Le ventre avec des fleurs coupées.

{Refrain}

Allons voir la terre d'Abraham.
C'est encore plus beau qu'on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût'ra les harengs crus
Et on boira du vin d'Moselle.
J'te racont'rai l'succès qu'j'ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.

{Refrain}

Je t'amèn'rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul's
Qui chant'nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d'Marcel Aymé,
Ceux de Rab'lais ou d'Léautaud,
Je suis sûr qu'tu vas les aimer.

{Refrain}

J't'apprendrai, à la Jamaïque
La pêche' de nuit au lamparo
Et j't'emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d'la Sixtine.
On s'ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.

{Refrain}

Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu'y a un hiver.
On en a des chos's à voir
Jusqu'à la Louisiane en fait
Où y a des typ's qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett'.

T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
Oublie-les, les p'tits cons
Qui t'ont fait ça.
T'en fais pas, mon p'tit loup,
C'est la vie, ne pleur' pas.
J't'en supplie, mon p'tit loup,
Ne pleure pas.



Fillette, le bonheur est toujours demain

{Refrain:}

Le bonheur c'est toujours pour demain
Hé fillette ne prends pas ma main
Mes doigts ont effeuillé tant de roses
Que de parler d'amour encore je n'ose

Où sont mes amis qui seront fidèles
Et ces pays pleins d'odeurs de cannelle ?
Et toi mon bel amour, ma tristesse nouvelle
As-tu un cœur de fer sous ton corsage de velours ?

Y a-t-il quelque part un ruisseau d'eau pure ?
N'existe-t-il pas cet amour qui dure ?
Le bonheur est-il bref comme un orage en ciel d'été ?
Celui qui sait tout ça est homme plus heureux que moi

{au Refrain}

Brûlants sont les mots sortis de tes lèvres
L'eau de tes baisers m'a donné la fièvre
Si un autre que moi dort dans ta chevelure
Mes doigts seront serpents, couteaux seront mes dents

Et quand tu t'endors, ingénue divine
La bouche meurtrie contre ma poitrine
Ne faut-il pas partir avant d'encore une fois mourir ?
Celui qui sait tout ça est homme plus heureux que moi

{au Refrain}


Afin de nous ôter nos complexes
Ô gué, ô gué
On nous donne des cours sur le sexe
Ô gué, ô gué
On apprend la vie secrète
Des angoissés et d' la bébête
Ou de ceux qui trouvent dégourdi
De montrer leur bigoudi
Une institutrice très sympathique
Nous en explique toute la mécanique
Elle dit nous allons planter le décor
Ô gué, ô gué
De l'appareil masculin d'abord
Ô gué, ô gué
Elle s'approche du tableau noir
On va p' têt' enfin savoir
Quel est ce monstre sacré qui a donc tant de pouvoir
Et sans hésiter elle nous dessine
Le p'tit chose et les deux orphelines

Refrain
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p'tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi

Des zizis y'en a d'toutes les couleurs
Ô gué, ô gué
Des boulangers jusqu'aux ramoneurs
Ô gué, ô gué
J'en ai vu des impusilfs
Qui grimpaient dans les calcifs
J'en ai vu de moins voraces
Tomber dans les godasses
Celui d'un mécanicien en détresse
Qui a jamais pu réunir ses pièces
Y a le zizi tout propre du blanchisseur
Ô gué, ô gué
Celui qui amidonne la main de ma sœur
Ô gué, ô gué
J'ai vu le zizi d'un curé
Avec son p'tit chapeau violet
Qui juste en pleine ascension
Fait la génuflexion
Un lever de zizi au crépuscule
Et celui du pape qui fait des bulles

Au refrain

Le zizi musclé chez le routier
Ô gué, ô gué
Se reconnaît à son gros col roulé
Ô gué, ô gué
J'ai vu le zizi affolant
D'un trapéziste ambulant
Qui apprenait la barre fixe à ses petits-enfants
L'alpiniste et son beau pic à glace
Magnifique au-dessus des Grandes Jorasses
J'ai vu le grand zizi d'un p'tit bedeau
Ô gué, ô gué
Qui sonne l'angélus les mains dans le dos
Ô gué, ô gué
Celui d'un marin breton
Qui avait perdu ses pompons
Et celui d'un juif cossu
Qui mesurait le tissu
Celui d'un infirmier d'ambulance
Qui clignotait dans les cas d'urgence


Au refrain

J'ai vu le p'tit zizi des aristos
Ô gué, ô gué
Qui est toujours au bord de l'embargo
Ô gué, ô gué
J'ai roulé de la pâtisserie
Avec celui de mon mari
Avec celui d'un Chinois
J'ai même cassé des noix
Avec un zizi aux mœurs incertaines
J'ai même fait des ris de veau à l'ancienne

Au refrain


Celui d'Alice

Si je me réfère
A mon dictionnaire
Il est temps de faire
La définition
De ce mot espiègle
Qui échappe à la règle
Plus noble qu'un aigle
Dans sa condition
Ce mot vous le dites
Censeurs hypocrites
Établissez vite
Son vrai sens profond
Car si on l'ausculte
Au lieu d'une insulte
On peut faire un culte
Du joli mot con

Ce lieu de délices
N'a pas de notice
Mais même un novice
En aurait la clé
Y a sous sa pelisse
Le climat de Nice
Entre deux éclisses
Tendrement musclées
Moi mon seul complice
C'est celui d'Alice
C'est de la réglisse
Du petit sucrin
La frêle couture
Qui pourtant l'obture
Me lit l'aventure
Au creux de la main

L'amour enjolive
Sa discrète ogive
Aux petites rives
Finement lactées
C'est un édifice
Tout en haut des cuisses
Un village suisse
Un matin d'été
Un mont de déesse
Qui gonfle et se dresse
Trouve la caresse
Quand soudain jaillit
Le berlingot rose
Vers ma bouche éclose
Comme un flamant rose
S'échappe du nid

Tartuffes notaires
Bourgeois de Cythère
Qui trouvez austère
Cet endroit charmant
Il vous est bizarre
Rien ne le compare
A votre outil rare
De super-amant
Apprenez Jocrisse
Frustrés de service
Que celui d'Alice
Bat pour le plaisir
Et qu'il se démène
Sous les coups obscènes
D'un mât de misaine
Qui le fait jouir

O tendre blessure
Divine échancrure
Sous votre toiture
De satin frisé
Du petit losange
Filtre l'eau du Gange
Entre mes phalanges
Soudains baptisées
Que la cicatrice
Si jolie Alice
Jamais ne guérisse
Mes amis sinon
Dans ce monde triste
De baiseurs centristes
Qui jouent en solistes
Je me sens si con ...