jeudi 5 septembre 2013

Bonjour,

aujourd'hui, je souhaiterai vous parler de l'homéopathie.

Savez-vous ce que c'est ? Connaissez-vous son histoire ?

Et bien, je vais vous le faire découvrir:



Qu'est ce que l'homéopathie ?


L'homéopathie est une thérapeutique médicale qui a pour ambition de soulager, traiter et guérir le mal.
Elle se définit comme une méthode douce, sans danger, pratique et facile à mettre en application.
L'homéopathie a pu démontrer son efficacité aussi bien sur les adultes, les bébés et les enfants, que sur les animaux.
L'action indéniable de l'homéopathie repose sur un traitement en profondeur de l'organisme pendant une période variable.
La base de l'homéopathie se résume à un principe d'une grande simplicité dit << loi de similitude >> et qui constate que toute substance nocive s'avère parallèlement curative, pour autant qu'elle soit administrée en quantité suffisamment faible pour être rendue inoffensive.







Histoire de l'homéopathie


La théorie et les principes de l'homéopathie trouvent leurs origines dans la Grèce et le Rome de l'Antiquité.

Au Ve siècle av. J.C., Hippocrate avançait déjà l'idée selon laquelle la maladie provient de forces naturelles et non de l'intervention divine. Il proclamait par ailleurs que chacun possédait un pouvoir de guérir par lui-même qu'il convenait de soutenir.
A l'époque, les théories médicales se fondaient sur la Loi des contraires: d'où la prescription d'une substance provoquant des symptômes opposés ou contraires à ceux de l'affection à guérir.
Remarquable observateur, Hippocrate découvrit l'usage de la Loi de similitude selon laquelle << le semblable guérit le semblable >>
Selon cette théorie, toute substance provoquant les symptômes d'une maladie sur un individu sain pouvait traiter les manifestations similaires diagnostiquées sur un patient malade.

Entre le 1er et Ve siècles, les romains apportèrent de nouveaux progrès à la médecine. L'hygiène publique s'améliora, les plantes médicinales furent de plus en plus utilisées dans la pharmacopée.
Pour autant, l'observation de la structure et du fonctionnement du corps humain resta limitée en raison des tabous de l'époque, qui interdisaient notamment la dissection.
Claude Galien (env. 131-201) codifia et rationalisa les connaissances médicales existantes.
Ce médecin anatomiste et physiologie romain, mais d'origine grecque, adopta de nombreux principes de son pays natal; il reprit
notamment la théorie aristotélicienne selon laquelle le corps est constitué de quatre humeurs dont l'équilibre conditionne la vitalité et la santé: le sang, la bile ( jaune), la mélancolie
( bile noire) et le flegme.

Les siècles qui suivirent la chute de l'Empire romain amenèrent des progrès limités dans le domaine de la médecine en Europe.
Jusqu'au XVIIe siècle, l'appréhension et le traitement de la maladie fondèrent sur les théories de Galien, sur laquelle se greffaient les influences religieuses et les traditions en matière d'herboristerie.

Paracelse (1493-1541), médecin et alchimiste suisse, donna un élan nouveau de l'étude de la médecine.
Il propagea notamment la théorie des signatures issue de la Grèce antique: selon celle-ci, les vertus thérapeutiques d'une plante s'expriment à travers son apparence extérieure, qui représente la signature de dieu.
Ainsi par exemple, la grande chélodoine s'utilisait pour traiter les affections du foie et de la vésicule biliaire, car cette plante
présente un suc jaune ressemblant à de la bile.
Paracelse affirma que la maladie était provoquée par des facteurs extérieurs, tels que l'eau ou une nourriture contaminées, plutôt que les forces mystiques. Il incita ses contemporains à reconnaître la force d'auto-guérison du corps, clamant que la médecine devait s'appuyer sur une observation détaillée et une << profonde connaissance de la nature et de son fonctionnement >>.
Cette étude lui fit affirmer que toute plante et tout métal contiennent des principes actifs aptes à combattre des maladies.
Il établit les fondements de la chimie et de la pharmacie par des expériences pratiques et enrichit la pharmacopée de l'époque par de nouveaux remèdes, tels que l'opium, le soufre, le fer et l'arsenic.
Paracelse a joué un rôle majeur dans le développement de l'homéopathie par son étude des propriétés chimiques et médicales de nombreuses substances, et sa fidélité au concept d'Hippocrate << le semblable guérit le semblable >>.

James Compton Burnett (1840-1901), homéopathe anglais et auteur de nombreux ouvrages importants toujours utilisés, a ainsi énoncé:
<< Paracelse planta le gland qui engendra la chêne majestueux de l'homéopathie >>.

Les pratiques médicinales du XIXe siècle


Les connaissances médicales continuèrent à progresser entre le XVIe et XIXe siècles.
La science avança dans le domaine de la physiologie (Harvey), de la description sémiologique des maladies ( Boissier de Sauvage) et de l'étude des propriétés des plantes médicinales. Tandis que les chirurgiens de l'armée et de la marine progressaient quotidiennement dans la pratique médicale, de nombreux médecins et apothicaires se contentaient de répeter sans réfléchir, les pratiques magistrales de l'université.
Malgré les progrès de la médecine et la propagation des connaissances en matière de médicaments, la santé publique demeurait précaire dans de nombreux pays occidentaux. L'industrialisation se traduisit par un transfert de populations rurales vers les villes pollués et surpeuplées, ainsi que par des conditions de travail souvent dangereuses.
Les guerres révolutionnaires et de l'Empire aggravèrent les conditions de vie: insalubrité, malnutrition, épidémies touchèrent l'Europe entière.

Les origines de l'homéopathie

Tel était le contexte scientifique et culturel dans lequel l'allemand Samuel Christian Hahnemann (1755-1843) débuta en 1780 sa carrière de médecin.

Au cours des premières neufs années, la cruauté des méthodes médicales de l'époque lui inspira une répulsion grandissante qu'il formalisa par des articles violents dans des revues médicales, dont il était un correspondant apprécié pour ses connaissances scientifiques. Hahnemann, opposé à ces pratiques, préconisait plutôt une bonne hygiène publique, une amélioration des conditions de logement, une meilleure alimentation, du grand air et de l'exercice physique. Ses convictions finirent par l'amener à cesser l'exercice de la médecine pour devenir traducteur scientifique.

En 1790, Hahnemann traduisit le Traité de matière médicale, de William Cullen, médecin et chimiste écossais. Cet ouvrage et l'article sur les propriétés du quinquina de cullen furent les éléments déclenchant de ses premières recherches essentielles au développement ultérieur de l'homéopathie. Cullen prétendait que le quinquina Cinchona offinalis connu de tous pour guéri le paludisme le devait à ses propriétés astringentes (resserre les tissus vivants).
Or, hahnemann savait que d'autres astringents, bien plus puissants, n'avaient pas d'effet sur cette maladie. Il absorba du quinquina et consigna cette expérience. Bien qu'il ne fût pas atteint de paludisme, il constata qu'il en développait les symptômes. Ceux-ci apparaissaient et duraient quelques heures à chaque prise de quinquina, mais s'estompaient si Hahnemann cessait d'en prendre. Ce fut la première pathogénésie.

Il renouvela l'expérience sur d'autres individus sains et nota leurs réactions en détail.Ils devaient s'abstenir de consommer des excitants tels qu'épices, alcool ou café, afin de ne pas fausser l'étude. Il étudia de même d'autres substances médicamenteuses; l'arsenic et la belladone par exemple. La collation des résultats lui permit d'établir un << tableau des symptômes >> correspondant à chaque remède.

Après six ans d'expérimentations, Hahnemann élargit sa recherche aux malades.
Avant tout prescription, il réalisa un examen physique approfondi et consignait tous les symptômes existants. Il questionnait minutieusement ses patients sur leur style de vie, leur état de santé, leur conception de l'existence et sur d'autres éléments ayant une influence sur leur bien-être. Suivant le principe consistant à guérir le semblable par le semblable, Hahnemann rapprochait ensuite les symptômes spécifiques présentés par un sujet et le tableau des symptômes d'un remède, de façon à établir la prescription la plus appropriée.

Essor


Grâce à ses travaux, Hahnemann instaura progressivement un nouveau type de médecine. Il publia en 1796 son premier livre sur le sujet, intitulé " Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales, suivi de quelques aperçus sur les principes admis jusqu'à nos jours ". Il appela ce nouveau système médical
<< homéopathie >>, formé par la combinaison des mots grecs homoios, << semblable >>, et pathos, << souffrance >>.

En 1810, Il en présentait les principes dans l'Organon de l'art de guérir et, deux plus tard, il commençait à enseigner l'homéopathie à l'université de Leipzig. Il expérimenta personnellement une centaine de remèdes tout en développant son système dont il affina la théorie et la pratique. Pour autant, le corps médical restait très sceptique envers les théories de Hahnemann tandis que celui-ci demeurait extrêmement critique envers les pratiques du moment. Refusant que les pharmaciens interviennent dans sa prescription en ajoutant des produits  de leur cru, et voulant être assuré de la qualité des ses remèdes, il les préparait et les administrait lui-même. Il fut attaqué par les pharmaciens et même condamné pour atteinte à leur monopole professionnel.

Au cours du XIXe siècle, l'homéopathie se diffusa rapidement à travers l'Europe, l'Asie et l'Amérique.
A la mort de Hahnemann en 1843, cette médecine est implantée sur tous les continents.
Aux Etats-Unis, les médecins Constantin Hering (1800-1880)
et James Tyler Kent (1849-1916)
popularisèrent cette thérapie et la firent évoluer.

     


 A la mort de Hahnemann en 1843, l'homéopathie etait fortment implantée dans de nombreuses parties du monde; elle suscitait encore néanmoins la méfiance et l'opposition des partisans de la médecine classique.

Entre 1860 et 1890, sous l'influence de malades reconnaissants et de médecins passionnés plusieurs hôpitaux et écoles s'ouvrirent.
La communication entre les praticiens de tous les pays était vivante et de nombreuses substances nouvelles furent expérimentées, ce qui élargit considérablement la matière médicale. Les disciples de Hahnemann étaient souvent des praticiens qui, après avoir bénéficié eux-mêmes de l'homéopathie, délaissèrent ma médecine classique.
L'un d'entre eux, l'anglais Frederick Quin ( 1799-1878) fut guéri du choléra grâce à Camphora.


Il rencontra la première fois Hahnemann en 1826 en Allemagne, poursuivit l'implantation de l'homéopathie en Grande-Bretagne et fonda le premier hôpital spécialisé à Londres en 1849. Lors de l'épidémie de choléra de 1854, le taux de mortalité dans cet hôpital fut inférieur de moitié à celui des établissements traditionnels. L'information fut dissimulée par le National Board of Health ( Conseil national de la santé ), car << ces données cautionnaient une pratique opposée au maintien de la vérité et au progrès de la
science >>. Des situations semblables furent observées en France pendant les épidémies
de Marseille et de Bordeaux.

Déclin et renaissance


Cette prédominance de la médecine allopathique existait également aux Etats-Unis.

A la fin du XIXe siècle, l'homéopathie jouait toutefois un rôle significatif dans la pratique américaine puisqu'environ 15 % des médecins la pratiquaient.
Néanmoins, au début du XXe siècle, elle se vit largement devancée par la médecine classique essentiellement en raison de la naissance de l'American Medical Association, chargée en particulier de valider les formations médicales des différentes universités dont celles qui formaient les homéopathes favorables aux dilutions hautes.
De l'autre des praticiens, conduits par le Britannique Richard Hughes ( 1836-1902), commencèrent à fonder leurs prescriptions sur les seuls symptômes pathologiques.




Ils étaient partisans des médicaments à basse dilution. Cette division permit à la médecine classique de reprendre le dessus.

En France, les médecins homéopathes restèrent assez marginaux du fait de la position fermée des professeurs de médecine qui condamnaient sans les écouter ceux de leurs qui y trouvaient matière à se remettre en question. Les patients qui se tournaient vers l'homéopathie étaient les désespérés de la médecine classique impuissante à les soulager.
A partir de 1948, le médicament homéopathique a été remboursé par la sécurité sociale et, en 1965, il est entrée à la pharmacopée française. Ce qui constitua le début d'une reconnaissance de la méthode enseignée maintenant dans plusieurs universités de médecine et de pharmacie même si le titre de spécialiste n'est pas accordé au médecin qui l'exerce.   

A la fin du XXe siècle, l'homéopathie connaît un nouvel essor qui s'explique sans doute par la déceptions suscitées par la médecine allopathique. Que ce soit pour une meilleure écoute ou des traitements moins coûteux, elle est recherchée dans le monde entier.

Transmise par les homéopathes européens aux médecins d'Afrique, elle est aussi accueillie favorablement dans les pays de l'Est: 56 % des polonais l'ont plébiscitée.

En Inde, elle est officielle au même titre que l'allopathie et les médecines ayurvédique et unani.

En Amérique du Sud, elle est largement enseignée dans les écoles de médecine.   



Médicaments Homéopathiques

Les médicaments sont crées à partir de substances végétales, minérales, animales, sécrétions animales ou de bactéries stérilisées provenant de tissus malades.


Exemple de médicaments à base de substances végétales:

Arnica Montana

L'Arnica dont le plante entière en période de floraison, racine comprise, est macérée dans l'alcool puis filtrée avant dilutions et dynamisations.









Elle peut-être prise en granulés ou appliquée en crème.





Nous l'utilisons généralement en cas de bleus, bosses et contusions, mais elle peut aussi être utilisée en cas de douleurs dentaires, articulaires ou musculaires.



Chamomilla


La petite Camomille dont ma plante entière est collectée à floraison, hachée, macérée dans l'alcool, après filtration, on procède aux opérations de dilutions et dynamisations.



 




 

 Elle peut-être utilisée en granulés ou suppositoires.



Nous l'utilisons généralement pour les bébés lors des poussées dentaires pour calmer la douleur.




Minérales


Sulfur




 



Le souffre est purifié chimiquement, puis fait l'objet d'une trituration par broyage en une fine poudre soluble dans l'eau et l'alcool.


 
Il peut-être utilisé en granulés.




Nous pouvons l'utiliser en cas de troubles féminins, masculins ou digestifs entre autres.




Graphites

La poudre de graphite est solubilisée par trituration avec du lactose. Une fois dissoute, elle fait l'objet de dilutions et dynamisations répétées.



 

Elle peut-être utilisée en granulés.



Nous pouvons l'utilisée en cas de troubles digestifs ou menstruels ou d'anxiété et timidité entre autres.



Animales



Sepia


Ayant pris par dessiccation une forme cristalline, l'encre de seiche est triturée avec du lactose.






Elle peut être utilisée en granulés.



Nous pouvons l'utilisé en cas de troubles féminins comme les syndromes prémenstruels, troubles digestifs ou maux de tête entre autres.




Lachesis

Le venin du Trigonocéphale est prélevé sur un serpent vivant, puis dissous dans l'alcool. Le mélange fait alors l'objet de dilutions et dynamisations successives.





Il peut être utilisé en granulés.



Nous pouvons l'utiliser en cas de maux de gorge ou troubles féminins entre autres.