jeudi 24 décembre 2015

Bonjour,

Voici des contes à lire et des dessins animés Disney à regarder en attendant le Père Noël.


Contes

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Casse-Noisette de Ernest Theodor Wilhelm Amadeus Hoffmann (1776-1822)

C'est le soir de Noël, chez Franz et Marie. Ils attendent la visite de leur oncle Drosselmeyer. Il est horloger et leur apporte souvent de bien étranges jouets qu'il fabrique lui même. Il raconte aussi de fabuleuses histoires.
Le voilà qui arrive ce soir là avec trois nouveaux incroyables petits automates et, il sort de sa poche, une sorte de poupée en bois, droit comme un petit soldat, avec une grande bouche qui sert de casse-noisette, tout simple. Les enfants regardent ces nouveautés et Marie prend le casse-noisette pour voir de près comment il fonctionne. Franz veut à son tour s'en emparer. Il tire dessus, Marie ne le lâche pas et, ce qui devait arriver arriva, le casse-noisette se casse !

Suite sur ce site : http://www.christmasmagazine.com/fr/spirit/story02.asp


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Le petit sapin

Il y avait une fois un petit sapin, très mince et très élancé, mais tout petit, qui vivait dans la forêt au milieu de beaucoup d’autres, plus grands et plus forts. Le petit sapin se trouvait très malheureux de n’être pas aussi grand que les autres. Quand les oiseaux voletaient par la forêt, et se posaient sur les branches des grands arbres pour bâtir leurs nids, le petit sapin leur disait :
« Venez, venez, faites votre nid dans mes branches ! Mais ils répondaient toujours :
- Non, non, tu es trop petit. »

Suite sur ce site: http://chez.le.pere.noel.free.fr/contes/petitsapin/petitsapin.htm







La nuit de Noël de Clément Clark Moore
 
C'était la nuit de Noël, et dans la maison endormie,

Pas un geste, pas un mot, pas même le bruit d'une souris.
Sur la grande cheminée, on avait accroché les bas.
Tout dormait, calme et muet, en attendant Saint Nicolas.
Les enfants étaient tout blottis, bien au chaud dans leur petit lit,
La tête pleine de rêves bleus, de jouets et de sucreries.





Le petit chat et le Père Noël

La neige tombait sur la ville sans faire de bruit. Le petit chat marchait dans la neige sans faire de bruit. Les flocons saupoudraient de blanc ses poils roux.
La rue était déserte.C'était la nuit de Noël.
Bientôt les douze coups de minuit allaient sonner pour la plus belle nuit de l'année.
Mais le petit chat ne le savait pas. Il n'avait que trois mois et avait encore beaucoup de choses à apprendre.


Suite sur ce site: http://chez.le.pere.noel.free.fr/contes/petitchat/petit_chat.html




Le Noël de chien perdu

II faisait très froid, ce soir-là. Dans les maisons, les enfants étaient contents : cette nuit, le Père Noël allait leur apporter des jouets. C'est dommage, il n'y a pas de Père Noël pour s'occuper des animaux, et cette nuit, comme les autres nuits, Chien Perdu allait avoir très froid. Il marchait le long de la route, sans savoir où aller. Soudain, il aperçut une maison. Chien Perdu s'approcha et, sans faire de bruit, se glissa dans le garage. A peine était-il entré que quelqu'un vint fermer la porte, sans voir le chien caché derrière la voiture. Chien Perdu était content car il n'avait plus froid.

Suite sur ce site: http://chez.le.pere.noel.free.fr/contes/chienperdu/lenoeldechienperdu.html


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Dessins animés Disney



L'arbre de Noël de Pluto: https://youtu.be/F317SFf95ms 


Donald et son arbre de Noël: https://youtu.be/GRnIfatzxLk

Noël Disney Parade 1994 : https://www.youtube.com/watch?v=a6Zk0Z_5uoM
Contes de Noël Disney : https://youtu.be/Zx_znfe83-Q




Suite

mercredi 16 décembre 2015

Bonjour,

aujourd'hui je vais partager un conte de Kees Vanderheyden.


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Les anges dans nos montagnes


L'ange avait été oublié sur une grosse roche près du lac Hertel, quelques jours après Noël, par la petite Émilie, qui avait aidé sa maman à défaire l'arbre de Noël. Elle trouvait l'ange, qu'elle appelait Angelito, bien joli avec ses petites ailes transparentes, sa robe argentée, ses boucles couleur de blé et ses yeux bleus-ciel. Émilie était inconsolable de la perte de son Angelito et aussi de la peine qu'elle craignait faire à sa maman. Hélas, la neige avait bientôt couvert le petit ange, dont les ailes étaient devenues de glace. Mais Angelito n'avait heureusement pas froid, car les anges n'ont jamais froid, mêmes les anges de sapins de Noël.
Pendant le long sommeil de l'hiver l'ange rêvait avec tristesse au beau sapin de Noël. Il avait eu la place de choix, en haut au sommet de l'arbre. Le sapin baignait dans l'éclat de mille petites lumières et était bercée par la douce musique des Fêtes. Est-ce que ce temps merveilleux reviendrait un jour ?
Le chaud soleil du printemps qui fait renaître les fleurs et les plantes avait fait un petit miracle de plus. Il avait non seulement dégelé les ailes de l'ange mais avait même réussi à y insuffler un brin de vie. Angelito avait pu prendre son vol avec les oiseaux du printemps.
Quel bonheur pour un ange qui avait toujours été attaché au sommet d'un sapin ou caché dans une boîte de carton. Puis, quelle surprise de découvrir que sur la montagne il y avait des pins et des sapins bien plus beaux et plus hauts que dans le salon d'Émilie.
Angelito s'installait à tour de rôle sur les sapins géants. Alors le petit ange a eu une idée audacieuse qui a fait bondir son coeur de coton. Pourquoi ne pas organiser une fête de Noël ici sur la montagne avec les beaux sapins qui y poussaient partout?


Mais la montagne était pas mal plus grosse que le salon d'Émilie. Il fallait donc trouver d'autres anges pour s'installer sur tous les sapins et les pins. Alors Angelito a commencé son recrutement dans les villes et village autour du Mont Saint-Hilaire. Il a réussi à visiter des centaines de greniers et à frapper à d'innombrables de boîtes de décorations de Noël.
Les anges de toutes grandeurs et de toutes couleurs étaient enchantés de quitter leurs cachettes pour aller à montagne préparer une grande fête de Noël. Ils et elles ont tous trouvé un beau pin et sapin d'où on voyait la montagne avec ses sommets et le grand miroir du lac. Les arbres étaient fiers d'avoir des visiteurs ailés aussi chics et les oiseaux étaient au début un peu envieux. Mais les anges étaient discrets et ne dérangeaient pas les nids des oiseaux.
Mais, les érables et les hêtres étaient tristes. Ils n'avaient pas d'anges pour décorer leurs sommets.
"Pourquoi sommes-nous toujours oubliés durant le temps des fêtes? Ce sont toujours les mêmes, les sapins et les pins, qui se font décorer et admirer. Ce n'est pas juste !"

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Les anges, qui ont pour tâche de voir au bonheur des vivants et veiller à ce que tous soient traités justement, se sont consultés.
"Comment pouvons-nous inclure les érables et les hêtres dans la grande fête de Noël?"
Ce n'était pas facile, car les anges ne pouvaient pas s'installer sur les petites branches des cimes au risque de tomber. Les sapins et les pins avaient des sommets pointus. C'était bien pratique.
Alors l'ange d'Émilie a eu une idée lumineuse.
"Mes amis, il y a aussi les étoiles de Noël. Elles peuvent s'installer n'importe où dans les arbres".
L'idée n'était pas bête, alors l'armée des anges de sapins ont décidé de retourner aux greniers de la région pour y réveiller les étoiles qui avaient aussi embelli des sapins de Noël. Ce fut un succès monstre. Les anges ont déniché une nuée d'étoiles qui se sont fièrement installés dans les érables et les hêtres.
Quand anges et étoiles se pratiquaient pour voir l'effet, les cimes des arbres de la montagne semblaient couverts d'une petite neige étincelante. C'était merveilleux et tout le monde était heureux ou presque.

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Les anges et les étoiles qui avaient tous vécu avec bonheur de nombreux Noëls dans les foyers de la région, trouvaient qu'il manquait quelque chose d'important : la musique. Où aller chercher la musique?
Les oiseaux étaient bien prêts à chanter, mais la plupart, habitués à passer l'hiver au sud, n'avaient pas le goût de passer l'hiver sur la montagne pour faire plaisir aux anges.

Alors le vent, qui visite la montagne en toutes saisons, a offert de faire sa part et de souffler dans les branches, tantôt doucement, tantôt fort pour faire un genre de petite musique. Les Mésanges et les Jais Bleus qui restent sur la montagne en hiver, ont même offert de prêter leurs voix. À la pratique, l'effet n'était pas très impressionnant. Heureusement que le vent, grand voyageur, savait des endroits familiers où se trouvait la vraie musique de Noël: les stationnements des centres d'achats. Ils amèneraient les airs des Fêtes pour compléter la grande célébration.
"Ah, malheur, s'est écrié l'ange d'Émilie, il n'y a pas de cadeaux sous les arbres!! Il n'y a pas de vrai Noël sans cadeaux pour tout le monde".
Les anges, les étoiles et le vent se sont regardés.
"C'est un problème sérieux. Pas de cadeaux pas de fête!".
Bien sûr, les anges, les étoiles et le vent vivent tous dans les nuages et oublient parfois de faire appel aux humbles terriens. Ils avaient donc oublié des résidents bien important de la forêt : les renards, les musaraignes, les ratons-laveurs, les écureuils et les lièvres qui avaient pourtant suivi les préparatifs avec un grand intérêt. Les écureuils sont donc montés vers les cimes pour offrir les services des animaux de la terre.
"Nous serions heureux de faire notre part. Nous pouvons aller chercher de belles roches et des cocottes, qu'on mettra aux pieds des arbres".
Les anges ont applaudi et tout était pratiquement prêt pour la fête.



Il restait juste à attendre l'arrivée de Noël dans quelques semaines. Ils sont donc donné rendez-vous pour la fin de semaine avant Noël, car les anges et les étoiles voulaient ensuite retourner dans les foyers, questions de ne pas décevoir les gens qui avaient besoin d'eux pour décorer leurs sapins.
En début de soirée, le samedi avant Noël, la montagne était couverte d'un beau manteau de neige. Les anges se sont perchés sur les sommets des sapins et des pins, les étoiles se sont installées dans les érables et les hêtres, les roches et les cocottes décoraient la neige autour des arbres et le vent amenait de la musique de Noël. Ce spectacle était impressionnant, plus beau que les décorations des plus beaux salons de la région.

Les anges faisaient trembler leurs ailes argentées, les étoiles vibraient pour refléter la lumière de la lune, les Mésanges et les Geais Bleus faisaient leur petit concert et les écureuils rangeaient les roches et les cocottes. Tout le monde travaillait fort, très fort pour faire jaillir l'esprit et la joie de Noël. Mais malgré les efforts et la bonne volonté, le cœur n'y était pas.
Les anges étaient les premiers à s'en rendre compte.
"Qu'est ce qu'il manque donc ? Nous avons des milliers d'anges et d'étoiles, de la musique, des cadeaux et on sent que l'esprit de Noël n'est pas au rendez-vous. Misère. Nous allons quand même pas manquer la fête de Noël sur la montagne".
La montagne est devenue silencieuse. Les ailes des anges ont cessé de trembler, les étoiles sont devenues bien tranquilles, le vent est tombé et les animaux étaient tristes. La belle fête n'avait pas lieu, malgré tous les efforts. Bientôt anges et étoiles allaient retourner dans les foyers.
Alors le miracle est arrivé. Des gens sont arrivés tout à coup, près du lac. Ils ont allumé des feux. Une chorale s'est installée près du petit chalet au bord du lac, éclairée d'une couronne de flambeaux, et a commencé à chanter des cantiques et des airs de Noël.

De plus en plus de gens sont arrivés. Des parents avec des enfants, des couples d'amoureux, des aînés. Ils avaient tous quitté leurs foyers pour se retrouver avec des gens de partout. Leurs petites familles étaient en train de devenir une grosse famille. Ils étaient bien emmitouflés pour se protéger du froid. Ils s'asseyaient autour des feux et buvaient du chocolat chaud.
Un petit Noël était en train de devenir un grand Noël merveilleux.




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Là les anges et les étoiles ont senti une chaleur les envahir, la chaleur de l'esprit de Noël, l'esprit du partage et de l'amitié. Leurs ailes se sont de nouveau mises à trembler, les étoiles étincelaient, le vent ajoutait sa musique à celle de la chorale, les animaux avaient de petits yeux brillants. Si les petits anges des sapins avaient pu chanter ils se seraient mêlés à la chorale du haut des cimes.
Le petit miracle de Noël était tellement fort que les visiteurs tassés devant la chorale et devant les feux, sentaient à leur tour une chaleur qu'ils n'avaient pas ressentis en faisant leurs emplettes ou en décorant leurs sapins. Des enfants ont été les premiers à remarquer que des drôles de papillons blancs décoraient les sommets des pins et des sapins et des étoiles brillaient bien haut dans les érables.

Émilie, qui cherchait toujours son cher Angelito, regardait aussi les sommets.
"Maman, maman. Regarde là-haut. C'est Angelito!!"
Elle s'est mise à crier
"Angelito! Viens, viens!!".
Angelito ne pouvait pas laisser les autres anges, mais il a fait de petits saluts avec ses ailes pour la rassurer. Il savait d'ailleurs qu'il serait bientôt de retour au foyer, comme les autres.
Quelle fête de Noël !!
Le plus extraordinaire était que, sur la terre et dans les cimes, des coeurs battaient plus fort, des yeux brillaient de joie et des énergies secrètes se mêlaient.
Qui aurait cru que la petite Émilie en oubliant le petit ange de son sapin sur la montagne, avait transformé la montagne en un lieu de fête pour les hommes, les femmes, les enfants, les anges, les étoiles, le vent et les animaux.
Au lieu de chanter "Les anges dans nos campagnes" on pourrait entonner ce soir "Les anges dans notre montagne".
Après la fête sur la montagne, les petits anges de coton et les étoiles de tôle se sont empressés de retourner dans les maisons qu'ils avaient quittées pour faire profiter tous les foyers de la région de leur présence joyeuse. Ils allaient répandre l'esprit de partage et d'amitié qui avait régné sur la montagne de Saint-Hilaire en ce soir merveilleux quelques jours avant Noël.

Les sapins, les pins, les érables et les hêtres espèrent revoir tous les ans leurs visiteurs merveilleux et le vent est prêt à aller chercher la plus belle musique.

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lundi 14 décembre 2015

Bonjour,

aujourd'hui, j'ai envie de vous parler du livre " Chant de Noël "'  de Charles Dickens dont voici le début:



Chant de Noël



Premier couplet : Le spectre de Marley

Marley était mort, pour commencer. Là-dessus, pas l'ombre d'un doute. Le registre mortuaire était signé par le ministre, le clerc, l'entrepreneur des pompes funèbres et celui qui avait mené le deuil. Scrooge l'avait signé, et le nom de Scrooge était bon à la Bourse, quel que fût le papier sur lequel il lui plût d'apposer sa signature. Le vieux Marley était aussi mort qu'un clou de porte.
Attention ! je ne veux pas dire que je sache par moi-même ce qu'il y a de particulièrement mort dans un clou de porte. J'aurais pu, quant à moi, me sentir porté plutôt à regarder un clou de cercueil comme le morceau de fer le plus mort qui soit dans le commerce ; mais la sagesse de nos ancêtres éclate dans les similitudes, et mes mains profanes n'iront pas toucher l'arche sainte ; autrement le pays est perdu. Vous me permettrez donc de répéter avec énergie que Marley était aussi mort qu'un clou de porte.
Scrooge savait-il qu'il fût mort ? Sans contredit. Comment aurait-il pu en être autrement ? Scrooge et lui étaient associés depuis je ne sais combien d'années. Scrooge était son seul exécuteur testamentaire, le seul administrateur de son bien, son seul ayant cause, son seul légataire universel, son unique ami, le seul qui eût suivi son convoi. Quoique, à dire vrai, il ne fût pas si terriblement bouleversé par ce triste événement, qu'il ne se montrât un habile homme d'affaires le jour même des funérailles et qu'il ne l'eût solennisé par un marché des plus avantageux.
La mention des funérailles de Marley me ramène à mon point de départ. Il n'y a pas de doute que Marley était mort : ceci doit être parfaitement compris, autrement l'histoire que je vais raconter ne pourrait rien avoir de merveilleux.

La suite ici:
http://www.bonheurpourtous.com/botext/chandic1.html



D'après cette histoire  des films, films d'animation et dessin animée
ont été crées .

Voici des quatre d'entre eux  :


 

Le Noël de Mickey


http://libre-stream.com/7258-le-nol-de-mickey.html#tab2 


Le soir de Noël, Ebenezer Scrooge reçoit la visite du fantôme de son ancien associé, Jacob Marley qui tente de lui faire entendre raison : son comportement ne pourra jamais le rendre heureux. La nuit qui suit cet entretien, il reçoit la visite successive de trois fantômes incarnant les Noëls passés, présent et futurs. Chacun des trois fantômes lui fait prendre conscience qu'il ne trouvera la paix qu'en se consacrant aux autres.


Les célèbres marionnettes déjantées du Muppet Show, avec la précieuse aide d'un époustouflant  Michael Caine incarnant avec talent à Scrooge le grippe-sou, nous invitent à  une adaptation pétillante du fameux conte de Noël de Charles Dickens !
Seul le soir de Noël, Scrooge vit un véritable cauchemar et côtoie au cours d'un curieux voyage des fantômes lui dressant un aperçu bien peu sympathique de son passé, de son présent et de son futur.
Scrooge  découvrira t-il, enfin, la véritable signification de Noël ?



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https://www.youtube.com/watch?v=jGHcnytVJHI


Fêtez l'esprit de Noël avec cette version animée de l'histoire de Charles Dickens. L'histoire immortelle d'Ebenezer Scrooge, l'homme le plus radin de tous, qui apprend le vrai sens de Noël dans l'une des histoires plus aimées de tous les temps. Nous sommes en 1843 et tout le monde à Londres se prépare pour Noël – tout le monde sauf Ebenezer Scrooge, mesquin et radin. Scrooge estime que la chose la plus importante de la vie est son entreprise. Il fait travailler, et ne paie pas assez son humble clerc Bob, qui souhaite passer plus de temps avec son fils malade , Tim. Il refuse l'hospitalité et l'amour de son neveu Fred. Et il n'apprécie pas de tout la gaieté de Noël. Mais ce Noël devient très différent des autres quand les Fantômes des Noël Passés, Présents et Futurs lui rendent visite.
Les Fantôme lui donnent des leçons qui le transformeront. Bientôt le nouveau Scrooge aide à soigner Tim , et devient connu pour sa bonne humeur.


Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir.De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...Tout commence la veille de Noël, lorsqu'en rentrant chez lui, Scrooge a d'étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d'autres, aussi magiques que troublantes...Scrooge se voit d'abord confronté à l'Esprit des Noëls passés, qui le replonge dans ses propres souvenirs, réveillant en lui des blessures oubliées et des regrets profondément enfouis...











mercredi 9 décembre 2015

Bonjour,

aujourd'hui, je vais vous parler de l'histoire du Père Noël.



Histoire du Père Noël


Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas dont nous retrouvons dans sa représentation toute la symbolique de
celui-ci ( la barbe blanche, le manteau rouge).
Le Père Noël voyageait dans un traîneau tiré par les rennes et Saint Nicolas sur le dos d'un âne.
Ce dernier était au départ la personne désignée pour la distribution des cadeaux aux enfants allemands et français, le six décembre.


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Saint Nicolas avait un acolyte, le Père Fouettard qui était barbouillé de charbon, habillé tout en noir et donnait la fessée aux enfants qui s'étaient mal comportés, alors que Saint Nicolas récompensait les enfants sages.

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Quand Saint Nicolas fit transformé en Père Noël, le Père Fouettard disparu pour laisser la place à d'autres, comme les elfes et les rennes.
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Les hollandais gardèrent le Sinter Klaas ( Saint Nicolas dans leur langue) et sa distribution de jouets.
Quand ils s'installèrent aux États-Unis, Sinter Klaas devint Santa Claus subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se changer en un Père Noël convivial et sa distribution de cadeaux fut peu à peu déplacée au vingt cinq décembre afin de coïncider avec Noël et en faire la fête des enfants. 

Puis, Clément Clarke Moore écrivit en mille huit cent vingt un, un conte de Noël dans lequel le Père Noël apparaît dans un traîneau tiré par des rennes.
Ce même auteur rédigea un texte intitulé << A visit from Saint Nicholas >>  ( la visite de Saint Nicholas) qui fut publié dans le journal << Sentinel >> de New York, le vingt trois décembre mille huit cente vingt trois.
Dans ce poème, le personnage de Saint Nicolas fut adapté et adouci.

Il était présenté comme un personnage qui avait perdu son caractère moralisateur et ses attributs épiscopaux mais avait gagné huit rennes volants pour tirer son char
( Biltzen (
Éclair), Dasher (tornade), Dancer (danseur), Comet (comète), Cupid (Cupidon), Donder (Tonnerre), Prancer (Furie), Vixen (Fringant) )

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Un neuvième renne fut rejeté en 1939: Rudolf ( Rudolphe) qui fut chargé d'éclairer le chemin du Père Noël grâce à son << nez rouge lumineux >> .
Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

LE PETIT RENNE AU NEZ ROUGE

En mille huit cent soixante trois, << Harper's Illustred weekly >>, le journal de New York, rêva Santa Claus dans un costume garni de fourrure blanche et portant un ceinturon de cuir dont le dessinateur Thomas Nast fut l'auteur.
Pendant trente ans, Thomas Nast représenta dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, a la barbe blanche et accompagné de Rennes.
C'est en mille huit cent soixante cinq que l'illustrateur de ce journal dessina le parcours de Santa Claus qui va du Pôle Nord aux Etats-Unis, sa résidence était ainsi établie.

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Un an plus tard, l'écrivain Georges P.Wesher précisa que la manufacture ainsi que la maison du Père Noël << étaient cachées dans la glace et la neige au Pôle Nord >> confirmant par cette affirmation les dessins de Nast.
Les illustrations en couleurs hésitèrent entre le rouge et le vert pour le costume du Père Noël de Santa Claus, mais c'est finalement le rouge qui l'emporta.

Ce cliché a été renforcé par Louis Prang, l'homme qui aurait introduit des cartes postales de Noël au Etats-Unis.
Le Père Noël portait alors un large ceinturon noire, des bottes, un bonnet et un très grand sac marron où il transportait les jouets destinés aux enfants.

Des firmes européennes et américaines comprirent rapidement l’intérêt publicitaire de ce personnage sympathique et c'est ainsi que le Père Noël fut utilisé dans de nombreuses compagnes de pub pour Michelin et Coca-cola entre autres.
Ces images furent utilisées à si grande échelle que de nombreuses personnes croient que la couleur rouge du Père Noël a été inventée par le fameux soda made in USA.
En réalité la couleur rouge était associée au Père Noël  longtemps avant les années trente, période à laquelle apparurent les célèbres affiches dessinées par l'illustrateur Haddon Sundblom pour vanter le mérite du Coca-cola.
Il est vrai que ces illustrations superbes contribuèrent à populariser encore davantage le personnage du Père Noël.


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En Europe, c'est une autre histoire, la tradition de la Saint Nicolas est toujours très vivace dans le pays des traditions germaniques et dans l'est de la France, tandis que
<<
Un conte de Noël >> de Charles Dickens, paru en mille huit cent quarante trois au Royaume Uni, met l'accent sur l'esprit de générosité personnelle et de rédemption durant cette période.
Il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que le Père Noël débarque brusquement dans les foyers européens.
Notre pays succombe rapidement à l'aura de ce personnage lié à la séduisante
<<
américan way of life >> et importe des traditions qui lui sont peu connus: le sapin richement décoré, le papier cadeau, la carte de vœux et les cadeaux bien plus couteux que la traditionnelle orange dévolue aux enfants.
 

Dans la période qui précède Noël,  les enfants écrivent une lettre au Père Noël à l'école, dans lesquelles ils lui demandent de cadeaux.
Une anecdote amusante date de mille neuf cent soixante deux, lorsqu'une loi a été votée en France, décrétant que toutes les lettres écrites au Père Noël auraient une réponse par carte postale.
Avant, les enfants français remplissaient leurs chaussures de carottes et de friandises pour l''âne du Père Noël et les laissaient près de la cheminée la veille de Noël.
Plus récemment, la cheminée a été remplacé pour le sapin de Noël.
La nuit de Noël, le Père Noël est supposé voyager autour du monde, s'arrêtant à chaque maison.
Il entre à l'intérieur dans la maison par la cheminée et dépose des cadeaux pour tous les enfants qui se sont bien comportés pendant l'année écoulée.
Parfois, l'âne de Père Noël est remplacé par sept rennes magiques qui tirent son traîneau, ce qui est en fait une tradition américaine.


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Le matin de Noël, les enfants accourent vers le sapin de Noël pour voir ce que le Père Noël leur a laissé à son pied.
Souvent les cadeaux sont ouverts le 24 décembre, le soir, après le diner du réveillon de Noël ou après la messe de minuit.
 

     

dimanche 6 décembre 2015

Bonjour,
aujourd'hui, c''est la Saint Nicolas et je vais vous faire découvrir de deux légendes de celui-ci:
 

La Légende des trois filles


Nicolas entendit un jour parler d’un homme qui avait perdu tout son argent. Ce dernier avait trois filles qui étaient en âge de se marier. Hélas, il n’avait pas assez de biens pour pouvoir payer leur dote. La nourriture commençait à manquer et cette famille s’enfonçait dans la pauvreté et c’est le cœur plein de tristesse que le père décida que les filles allaient être vendues en esclaves, elles ne pouvaient plus rester au foyer familial.

La nuit précédant leur départ, l’aînée lava ses chaussettes, les plaça devant le feu pour les faire sécher et alla se coucher avec le reste de la famille. Le lendemain matin, la famille découvrit que dans ces chaussettes était placée une bourse remplie d’or, assez d’or pour nourrir la famille et payer la dote de l’ainée. Comme ils étaient heureux !
Le jour suivant, un autre sac d’or fut découvert et c’est la dote de la sœur cadette qui allait pouvoir être honorée.
Ils se demandaient tout de même qui pouvait être aussi généreux pour leur donner une telle somme sans rien réclamer en retour. La nuit suivante, persuadé que l’opération allait être renouvelée, le père décida de se cacher et d’observer ce qui se passait dans la pièce. Cela faisait des heures qu’il attendait caché et la fatigue commençait à l’emporter, quand soudain, un bruit le ramena à la raison, un petit « click » accompagna la chute d’un sac d’or, tombant dans la pièce. Rapidement, le père sortit de la maison et se rendit près de la fenêtre où était apparu le sac, et qui trouva-t-il ? Oui, c’était bien Saint-Nicolas.
Il lui dit : « Nicolas, est-ce toi ? Merci pour ton aide, je ne sais comment te remercier ». Saint-Nicolas répondit « s’il te plaît, ne me remercie pas, remercie Dieu d’avoir exaucé tes prières ». Puis, il lui demanda de ne raconter cette histoire à personne et disparut. L’homme ne tint pas ses promesses, car le lendemain, toute la ville en fut informée et le bruit se répandit en peu de temps dans toute la province.

L’homme put marier ses filles et toute la famille fut heureuse.
Depuis, la coutume veut que les jeunes filles qui cherchent un mari s’adressent à Saint-Nicolas pour qu’il guide leur choix. Est-ce qu’il les entendra ?

Les trois petits glaneurs


Trois petits enfants furent envoyés par leurs parents glaner dans les champs. Après avoir travaillé toute la journée, ils prirent le chemin de leur maison. Fatigués et affamés, les enfants se perdirent. Après une longue marche dans la forêt, ils aperçurent une maison bien éclairée. C’était la maison d’un boucher qui leur était inconnue. Les enfants frappèrent à la porte et l’homme, d’apparence assez sympathique, leur offrit l’hospitalité. Les enfants acceptèrent l’offre du boucher avec gratitude, remerciant leur providence. Affamés et épuisés, rien ne leur fit plus plaisir qu’un bon repas et la perspective d’un doux et long sommeil. Mais alors que les enfants dormaient profondément, le boucher les attaqua et coupa les petites créatures en petits morceaux avec son couteau avant de les mettre dans une grande cuve de sel.
Sept années passèrent. Saint Nicolas, qui entendit parler du destin atroce des trois petits glaneurs, vint visiter le méchant boucher. Il frappa à la porte et demanda l’hospitalité pour la nuit. Le boucher, si flatté d’accueillir un hôte si célèbre sous son toit, accepta avec grand plaisir. Alors que Saint Nicolas était assis à la table, il demanda au boucher avec insistance s’il pouvait manger du porc salé. Le visage du boucher se décomposa car il comprit aussitôt que Saint Nicolas connaissait tout de ses actes. Craignant la colère du Saint, il prit immédiatement la fuite et disparu dans la nuit noire. Puis Saint-Nicolas descendit à la cave, bénit le saloir et l’ouvrit. Comme par miracle, les enfants sortirent tous en chair et en vie, – et entiers – et s’étirèrent comme si ils se réveillaient d’un long sommeil.Bonjour,
 


mardi 1 décembre 2015

Bonjour,

aujourd'hui, je vais vous parlez de certains livres " Les Paresseuses " .
 

Ils y en a deux types, les petits guides et les cahiers.
 


1 - Les petits guides


C'est une petit livre qui donne des conseils pour gérer son stress, ses émotions, se relaxer, bien manger, dormir et voir les choses de façon plus optimiste.
 


 


  


Je trouve ce livre complet au sujet de la santé des femmes, parce qu'il aborde aussi bien la santé du point du vue physique avec, l'alimentation, le sport, que psychologique, lutte contre le stress, mais il parle aussi de la sexualité et fertilité (contraception, maladies sexuellement transmissible, règles ),addiction à la cigarette et/ou l'alcool.
Petit détail, contrairement à ce qui est dit dans le livre le Psoriasis n'est pas une maladie psychosomatique, mais inflammatoire de la peau et l'Eczéma est le plus souvent dû à une allergie alimentaire ou autre.

Il donne des conseils pour mieux s'alimenter, se mettre au sport, un meilleur sommeil et lutter contre le stress entre autres.











Bon livre surtout pour les débutantes au sujet de la sexualité, il donne des descriptions sur les parties génitales des hommes et des femmes, parle des zones érogènes et explique comment faire certains actes sexuels.


 




 


 


Ce bouquin donne des conseils pour trouver homme, le rencontrer et la vie de couple entre autres.
 


 








Livre de cuisine sympa avec des recettes simples et faciles que même les débutantes et/ou les paresseuses peuvent faire.
J'ai fait la recette de tomates farcies au fromage de chèvre pour mon amoureux qui est végétarien parce que je ne pouvais évidemment pas utiliser de farce et il n'en a pas laissé une seule !




 




2 - Les cahiers



J'ai adoré ce livre que j'ai lu deux fois. Il m'est arrivé de rire en lisant certaines passages.
Il donne des conseils pour apprendre à avoir confiance en soi, gérer ses émotions, s'organiser, etc ...
 



 


 




Premier bouquin des paresseuses que je me suis achetée, contient des trucs pour prendre soin de ses cheveux, son corps et se maquiller.
 












Ce livre donne des conseils pour peu à peu réussir à courir de plus en plus longtemps pour finir à une heure de course à pied sans s'arrêter.
Il en a aussi pour bien s'alimenter et quelques exercices simples à faire en plus de la course à pied pour se muscler ou s'assouplir.
 

  

jeudi 6 août 2015

Bonjour,

aujourd'hui, je vais vous parler de trois différents magazines sur les bébés et enfants que j'ai eu l'occasion de lire récemment, Famili, Parents et Infobébés.

 




Ce que j'aime:

Certains articles intéressants comme sur le déroulement d'une césarienne, ce que pense les papas à la maternité, la plagiocéphalie (syndrome de tête plate), le pour ou contre les mères porteuses ou un témoignage d'une fille distilbène.    

La rubrique Humour de mam' qui raconte comme se passe une sortie avec un enfant (primi) et  plusieurs (multi) avec humour.


Ce que je n'aime pas:

L'interview d'une star qui a un ou plusieurs enfants, car je n'y vois personnellement aucun d'intérêt, pourquoi ne pas plutôt interrogé des mères et/ou pères de familles qui ont eu des jumeaux ou plus, des enfants handicapés ou atteint d'une maladie génétique sur leur quotidien ?
Se serait plus utile, je trouve.

Les pubs pour produits pour bébés ou mamans et les pages vêtements qui prennent presque la moitié du magazine, c'est énervant.


Prix: 1,90 € pour un paquet de 2 magazines petits formats.




Ce que j'aime:

Il y a beaucoup d'articles intéressants sur tous les sujets qui concernent les bébés et/ou enfants comme l'hyperactivité, les régurgitations ou pour les mamans ou parents comme comment perdre ( pour de bon) ses kilos de grossesses, les examens à faire si envie de faire un bébé, les meilleures positions pour être enceinte.       


La rubrique savoir faire de la partie puériculture qui montre en photos comme prendre soin de bébé ainsi que celle des bancs d'essai de la même partie qui donne des avis sur les lits pliants ou les tentes anti-UV entre autres.

La rubrique histoire vécue avec un témoignage d'une femme qui en a soutenu une autre à accoucher ou une qui a perdu une des ses jumelles à la naissance qui peuvent peut-être aider d'autres personnes.
 

Le dossier sur les modes de garde ou le langage étape par étape par exemple.

Ce que je n'aime pas:
 

Les articles beauté comme celui sur l'autobronzant, car j'estime qu'ils n'ont rien à faire dans un magazine sur les bébés et enfants.
Les pages mode avec des vêtements, etc pour bébés et enfants.
Les pubs mêmes s'il en deux fois moins que dans Famili.

Prix: 1,90 € pour un paquet de 2 magazines petits formats, 3,20 € pour un paquet
de 2 grands formats





Ce que j'aime:

Les articles intéressants comme ceux sur les bébés nageurs, le congé parental, le sucre et ses bienfaits, les troubles auditifs.

Les rubriques c'est ma vie ( témoignage de parents), questions pour mon bébé ( nos spécialistes vous répondent), vos astuces ( idées de maman) et vie de mère (meilleurs mots des enfants).

Ce que je n'aime pas:

Les pubs, bien qu'il y en ai peu.


La publication du magazine Infobébés a été arrêtée.

       

dimanche 8 mars 2015

Bonjour,

aujourd'hui, c'est la journée internationale de la femme et cette occasion, je vais vous faire partager, trois contes au sujet des femmes de Jacques Salomé.

Le premier et le troisième sont extraits du livre " Contes à aimer, Contes à s'aimer " et le deuxième de " contes à guérir, contes à grandir ".


Bonne lecture !   


1- Le conte de la femme en marche vers sa propre vie.  

 Il était une fois une femme qui, après avoir traversé toute une vie de femme, habitée par différents amours, puis par une relation essentielle avec un homme qui fut son mari, après avoir porté et élevé des enfants et exercé une profession passionnante, se retrouva au bord de l’existence, devant l’immense vide de sa solitude, celle de sa rencontre manquée avec elle-même.

Comment est-ce possible ? Comment se retrouver ainsi en solitude au mitan de sa vie, vide de projets, dévitalisée d’avoir trop donné, dépossédée de tous ses rêves car ils avaient été déposés en vain et à fonds perdus chez ceux qu’elle avait tant aimés ?
Comment continuer le chemin en se sentant habitée par une immense fatigue d’être, une profonde lassitude à simplement se réveiller le matin, à ouvrir les yeux, à respirer, se laver, s’habiller, affronter le regard aveugle de tant d’inconnus ? Comment avoir l’énergie d’esquisser des gestes qui n’ont plus de sens, de commencer quelques phrases avortées en imaginant tout de suite que demain est déjà périmé ?
Cela est plus fréquent qu’on ne peut l’imaginer dans le monde des femmes et des hommes d’aujourd’hui.
Au début elle manqua de vaciller devant la béance du désert de sa vie, la violence de la solitude, le vide de l’incompréhension qu’elle sentait tout autour d’elle.
Souvent par la suite elle désespéra, quand des pensées malignes infectaient son corps, quand des douleurs tenaillaient son dos, déchiraient son ventre, harcelaient son cœur, quand son mal-être était si fort qu’elle imaginait ne pouvoir tenir debout, qu’elle aspirait à se coucher et mourir de lassitude et de désespoir de vivre.
Elle ne savait pas encore que sa vie n’attendait que ce moment pour se rappeler à elle. Une émotion, qui contenait tout un monde à elle seule, s’éveilla, remonta, chemina par des chemins secrets de sa sensibilité, jusqu’à sa conscience, vint éclore dans ses pensées pour devenir lueur, lumière, soleil avant de se transformer en énergie vivifiante.

Un matin, une petite phrase scintilla dans sa tête, dansa sous ses paupières, fredonna à ses oreilles : « Prends soin de ta vie, prends soin de ta vie, prends soin de ta vie… »

Mais d’autres voix, celles des vieux démons, des habitudes anciennes, vexées de se voir délogées par un courant de vie nouveau, tentèrent de prendre le dessus, de recouvrir la petite phrase par leur propre rengaine.
- Fais attention, en osant t’aventure sur le chemin de tes désirs, en voulant te découvrir toute seule, tu prends le risque de te perdre, de révéler des aspects de toi inacceptables.
-Tes désirs sont trompeurs.
- Tu crois avoir tout, tu n’as rien, tu n’es rien, tu n’as pas été capable de retenir ton mari, de garder tes enfants près de toi, de maintenir ton statut de femme aimée…
- Tu es en transformation, chantait la petite voix du début.
- Tu es affabulation, répétaient les voix d’une ancienne vie.
- Je peux m’aimer et me respecter.
- Pas du tout, tu as besoin d’être aimée, tu ne dois donner ton amour que si tu es aimée en retour!
- Je sens que je peux m’aimer et aimer sans avoir nécessairement un retour… pour le plaisir d’être.
- Non, ton cœur n’est pas suffisamment ouvert pour aimer, simplement aimer. Réfléchis bien, tu sais combien ton égo ne supporte pas de vivre le seul bien-être, le plaisir partagé. Il te faut ses sentiments, des serments, du solide, du durable à toute épreuve…
- Je ne suis ni dans le manque, ni dans le besoin, je suis dans le plein !
- Tu te montes la tête et bientôt tu regretteras, tu verras.
- Je suis musique, je recherche et je trouve mes accords.
- Tout est dérisoire, temps perdu, illusions trompeuses. Ne recommence pas à espérer ce que tu n’atteindras jamais. – J’existe, j’existe enfin pour moi.
- Non, tu survis, tu végètes. Accepte ton sort sans révolte, sans rêve inutile, tu es sur la pente descendante de ta vie, reste tranquille ! Tout est joué, tu as perdu, tu mérites le repos.
- Je me rencontre… J’ai lâché le superflu.
- Tu vas manquer de l’essentiel : la sécurité !

Face à l’impuissance j’apprivoise des forces secrètes, face à l’urgence je fais confiance à mes états intérieurs, face au chaos j’écoute ma propre voix. Je suis sur ce chemin là.

Étonnée, elle n’entendit plus les autres voix, alors elle décida de s’écouter. A partir de ce jour-là, elle ne fut plus seule.
 

Le dialogue qui l’accompagna l’ouvrit à de multiples rencontres.

2- Conte à maigrir debout


Dans ce pays-là, les femmes avaient toutes ou presque toutes le souci d’un corps mince,
ou du moins croyaient-elles en avoir le souci.
Très tôt dans leur vie, on leur avait laissé croire qu’il leur fallait un corps élancé, sans
excédent de formes et de poids.

Dans ce pays-là, les hommes étaient plus sensibles aux corps des femmes qu’à leur
regard, plus touchés par leur forme que par leur écoute et bien plus attirés
par leur présentation que par leur amour.

Cela bien sûr n’existait sur cette planète que dans ce lointain pays-là.
Dans ce pays-là, donc, comme vous le sentez bien, régnait le terrorisme des kilos.
Une guerre à mort sévissait avec violence chez la plupart des femmes, non pas entre elles,
mais à l’intérieur de chacune d’elles.

Guerre sans merci, pour avoir du plus là et là et encore un peu ici. Guerre sans pitié pour
avoir du moins, là surtout et encore un peu moins ici.

Parfois, il arrivait à certaines d’être dépassées par leur propre volume, de se sentir envahies,
dépossédées même, par des kilos en trop, mal répartis.

D’autres encore éprouvaient une véritable haine pour ces kilos trop voyants, du mépris et
du rejet pour ces plis, cette graisse insolente. Il y avait en elles une violence terrible
contre la lourdeur ou la mollesse de leurs fesses, de leur ventre, de leur poitrine.

Le territoire favori de toute cette haine, de toute cette violence, dans ce pays-là,
était les salles de bains, les chambres à coucher, les lieux d’intimité, et bien
sûr la table en était le champ de combat privilégié !


Un jour de printemps, dans ce pays-là, une femme décida d’écouter son corps.

— Je ne veux plus passer ma vie à maigrir debout. Je ne veux plus consommer
le meilleur de mes énergies pour la peur de manger trop ou pas assez.
Je ne veux plus passer des heures vitales à me sentir coupable d’avoir pas assez ou trop,
à me sentir redevable de tout. Je ne veux plus passer l’essentiel de mes jours
à me demander «pourquoi» je matraque mon corps par tous ces excès de nourriture,
de mal-être, dans un sens ou dans l’autre…

Un autre jour, elle entendit un poète énoncer une phrase simple qui l’éveilla :
— J’ai mis longtemps à découvrir que je pouvais soit nourrir ma vie, soit continuer
à la consommer. Je préfère pour ma part la nourrir, ajoutait le poète, en arrêtant de
la consommer.

Cette phrase la poursuivit plusieurs jours encore, avant qu’elle ne se l’attribue et en prolonge
le sens.

— Mais oui, je passe tellement de temps et d’énergie à nourrir mon corps et je ne sais même
pas comment nourrir ma vie !

Elle avait enfin compris qu’il n’était plus nécessaire de nourrir son corps pour survivre,
pour faire le poids. Qu’il n’était plus souhaitable de faire outrage à son corps,
qu’il n’était pas indispensable d’avoir à son égard honte, colère et tristesse.

Qu’elle pouvait croquer sa vie à pleines dents, sans que son corps se sente obligé de faire
contrepoids.

Qu’elle pouvait consommer du bonheur, le bonheur d’être entière et vivante.
Le soir-même, elle invita sa propre Vie à sa table.
— Ma vie je t’invite, ce soir tu es mon invitée d’honneur.
Elle mit sa plus belle nappe, deux assiettes, deux couverts, deux verres, deux bougies
et prépara un excellent repas.

Elle servit l’assiette de sa Vie en premier, délicatement, en choisissant les morceaux, 
en soignant la présentation, puis elle jeta à son habitude la nourriture dans son assiette à elle,
l’assiette de son corps…

Elle prit sa fourchette, piqua, ouvrit la bouche… allait enfourner le tout…
quand elle se ressaisit et mangea en entier, avec plaisir, l’assiette… de sa Vie.


A partir de cette expérience, tout se transforma dans son existence.

Elle sut qu’elle pouvait nourrir sa Vie de mille stimulations, de millions d’inventions,
et cela avec créativité et tendresse. 

Avec une infinitude de petites attentions, de gestes et de regards respectueux
pour le compagnon le plus fidèle de son existence, son propre corps.

Elle découvrit qu’elle savait nourrir ce corps de vie, plutôt que d’angoisses et de chagrins.
Elle inventa même une expression bien à elle :
— Se faire chaque jour plaisir et tendresse à sa Vie. Elle confia à ses amis :
— Je ne pouvais plus continuer à passer ma vie à grossir debout.

Aujourd’hui je vis ma vie sans la consommer, je vis mon existence en lui donnant… vie.