dimanche 9 décembre 2012

Bonjour,

aujourd'hui, j'ai envie de vous parler du film " Les cinq légendes ".

C'est l'histoire de cinq personnages qu l'on appelle légendes mais aussi gardiens.






- Le Père Noël qui apporte des cadeaux aux enfants dans la nuit du 24 au 25 décembre en passant par les cheminées.








- Le Lapin de Pâques qui déposent des œufs dans les jardins. Chez nous, se sont les cloches.
















 
- la Fée des dents qui prend les dents de lait laissées par les enfants sous leurs oreillers et met à la place un petit cadeau comme une pièce. Chez nous, c'est la petite souris.







- Le Marchand de sable qui endort les enfants quand l'heure est venue et leur fait faire de beaux rêves.








- Jack Frost qui fait tomber la neige, glace et verglace.









 Ils luttent tous contre un autre personnage:




- Le Croquemitaine qui se cache sous le lit des enfants et leur fait faire des cauchemars.








J'ai beaucoup aimé ce film. Il m'a émerveillée, fait rire et retombée en enfance.






jeudi 1 novembre 2012

Bonjour,

aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de trois personnages de livres de mon enfance:

                                                                    Emilie

Je me souviens que maman me lisait ces livres quand j'étais petite.
C'est une petite fille de 5 ou 6 ans habillée tout en rouge et toujours accompagnée de son hérisson, Arthur.
Elle vit dans une maison près de la forêt avec ses parents, son grand frère Stéphane et sa petite sœur Elise.
Elle a une cousine appelée Sidonie qui a trois frères, Alexandre, Nicolas et guillaume.
Elle est de mauvaise humeur, a peur du noir, fait un gâteau, pipi au lit, etc...
Ses histoires sont écrites et illustrées par Domitille de Pressensé
Elles existent en livres et dessins animés.



                                                                Un des dessins animés



                                      Petit ours brun

Petit Ours brun est un personnage que nous retrouvions mes frères et moi dans les Pomme d'api que maman nous lisaient.
Il vit dans une maison avec ses parents, Papa ours et Maman ours. Il y a aussi d'autres personnages comme ses grands-parents et sa cousine, Petite ourse rousse.
Il se réveille grognon de la sieste et se calme après un câlin, parle au téléphone, joue avec sa cousine, rajoute des chaussures au pied du sapin pour avoir plus de cadeaux à Noël et vit bien d'autres choses encore.
Il est illustré par Danièle Bour et écrits par différents auteurs, dont Marie Aubinais.
                                                      Il existe en petits livres et en dessins animées.

                                                                       Un des dessins animés



                                          Mimi Cracra


Mimi cracra était aussi dans Pomme d'Api. 
Mimi Cracra est une petite fille brune et curieuse qui vit toutes sortes d'aventures. Elle fait parfois des bêtises.
Elle a deux amis, une petite fille aux cheveux blonds appelée clairon et un petit garçon nommé p'tit Louis ainsi qu'un chat, Raminagrobis et un ours en peluche. 
Avec eux, elle joue à la télé, décore le sapin de Noël, mange la galette, joue sous la pluie, etc ...
Ses histoires sont écrites et illustrées par Agnès Rosenstiehl.
Elle existe en petits livres et dessins animés.

                                                                    Un des dessins animés


Et vous, connaissez-vous ces livres ?

mercredi 10 octobre 2012


Bonjour,


aujourd'hui je publie mon 50 ème message, cela se fête, non ?

J'ai trouvé un jour début  septembre en revenant de Pôle emploi, un doudou chat sur un trottoir contre un grillage, les ramasser et laver.
C'est lui qui m'a donnée l'idée de cette histoire pour enfants, mais les grands peuvent la lire aussi.
Les petits vont aimer et les grands retomber en enfance !


     Le doudou perdu    


Tout commença un matin d'hiver chez la famille Duchemin composée de Thibault, le papa, 
Sophie, la maman, et des deux enfants Romain âgé de six ans et Anaïs de quatre ans.
Ce samedi lâ, il avait neigé et quand les enfants furent descendus pour le petit déjeuner, leurs papa dit:
<< Venez voir, le jardin sous la neige.>>
Romain et Anaïs le rejoignirent et regardèrent par la fenêtre. La petite fille, émerveillée, s'exclama:
<< C'est beau ! >> 
Puis, demanda:
<< Dis papa, on peut

 aller jouer dans la neige ? >> 
Sophie, tout en posant le dernier bol sur la table, répondit:
<< D'accord, mais après le petit déjeuner et il faudra bien couvrir pour ne pas prendre froid.>> 
Puis, Thibault, Romain et Anaïs vinrent s'asseoir autour de la table de la salle à manger. 
La petite fille posa son nounours à côté d'elle et sa maman lui fit remarquer:
<< Ne le laisse pas, tu vas le salir, tu devrais plutôt le remettre sur ton lit.>> 
La fillette ne voulant pas s'en séparer, répondit:
<< Non, maman.>> en le rapprochant d'elle
Ils prirent leurs petits déjeuners, puis montèrent s'habiller, se coiffer et se brosser les dents.
Puis, Thibault mit son anorak et aida sa fille à mettre sa doudoune, son bonnet, son écharpe et ses moufles. 
Sophie et Romain enfilèrent eux aussi des vêtements chauds. Maman voyant qu'Anaïs a son doudou à la main, lui dit:
<< Tu ferais mieux de laisser ici, sinon tu vas le perdre.>>
La petite fille ne le voulant pas, répondit, en le serrant contre elle :
<< Non.>>
Papa s'approcha d'elle, se baissa et lui dit:
<< Maman a raison, il vaut mieux qu'il reste à l'intérieur.>>
Mais, Anaïs s'obstina à vouloir le garder avec elle et ses parents cédèrent.
Les enfants eurent envie de fabriquer un bonhomme de neige. Thibault aida Romain à faire une grosse boule de neige pour le corps, pendant que Sophie et Anaïs en construisait une plus petite pour la tête.
Ils les réunirent, ensuite la petite fille mit la carotte pour le nez , le petit garçon, des petits morceaux d'écorce pour les yeux et la bouche et papa et maman, deux bouts de bois pour les bras.
Puis, ils s'amusèrent à se lancer des boules de neige.
En fin de matinée, tout la famille rentra se mettre au chaud à l'intérieur.
L'après-midi, alors qu'Anaïs dormait, Romain dessina et Thibault et Sophie lurent assis sur la canapé.
Après la sieste, les enfants souhaitèrent retourner jouer dans la neige.
Les parents furent d'accord et ils s'emmitouflèrent avant de sortir dans le jardin.
Anaïs avait, comme le matin, voulu garder son doudou. 
La petite fille le lâcha pour pouvoir faire des boules de neige et l'oublia.
Quelques minutes plus tard, de la neige se mit à tomber et il fallut rentrer.
Mais, la fillette avait laissé son doudou dehors et il fut vite recouvert.
Après le goûter, papa et maman leur proposèrent de regarder des dessins animés et c'est à cet instant que la petite fille s'aperçut de la disparition de son nounours.
Sophie rassura Anaïs, en lui disant:
<< Ne t'inquiète pas, nous allons le retrouver.>>
Chacun se mit à chercher, mais pas de doudou dans la salle à manger, ni dans la cuisine.
Il ne se trouvait pas non plus, dans une des chambres, la salle de bain ou les toilettes.
La petite fille se mit à pleurer et son grand frère l'a pris dans ses bras pour la consoler.
Sophie proposa à Anaïs de choisir une autre de ses peluches en attendant de retrouver son nounours et la petite fille accepta à contrecœur.
Le plus dur fut au moment du coucher, la fillette sanglota, en criant:
<< Je veux mon doudou ! Je veux mon doudou ! >>
Maman montra à Anaïs toutes ses peluches une à une, mais la petite fille n'en accepta aucune.
Papa entra alors dans la chambre et dit:
<< Ton nounours est perdu, peut-être que demain, nous le trouverons, mais cette nuit, il va falloir que tu dormes avec un autre doudou.>>
Anaïs calmée, prit la peluche que lui tendait sa mère, se coucha et s'endormit rapidement.
Sophie et Thibault allèrent voir Romain.
Maman souhaita bonne nuit au petit garçon, lui fit un bisou et le laissa avec papa qui lui lut un conte de fées.
Dès que l'histoire fut terminée, ils se dirent bonne nuit, s'embrassèrent sur la joue et Thibault descendit rejoindre sa femme dans la salle à manger.
Le lendemain, Romain se leva le premier, s'habilla, descendit, enfile son manteau, son écharpe, ses gants et son bonnet et sortit dans le jardin pour chercher le nounours de sa petite sœur.
Le petit garçon se rappela qu'il avait neigé la veille et décida de creuser la neige. Il la retira autour d'un arbre, et trouva le nounours
En revenant à l'intérieur, Romain vit son papa qui s'était habillé aussi et le regardait à travers la porte-fenêtre, entra dans la cuisine et lui dit:
<< Papa, j'ai retrouvé le doudou d'Anaïs, mais il est tout mouillé et il faut le faire sécher.>>          
Thibault prit la peluche et comme elle était sale, la plaça dans la machine à laver avec une peu de lessive et la mit en route avant d'aider son fils à enlever son anorak.
Puis, papa sourit, content de ce que Romain avait fait pour sa petite sœur et dit: 
<< C'est bien ce que tu as fait, Anaïs va être heureuse d'avoir son nounours en se levant.>>
Le petit garçon rendit son sourire à son père et se blottit dans ses bras.
Puis, ils entendirent une petite voix derrière eux, qui demandait:
<< Il est où mon doudou ? >>
Thibault se retourna et expliqua à sa fille:
<< Romain as trouvé ta peluche, mais, il était tout mouillé et tout taché alors je l'ai mis dans la machine à laver. 
Dès qu'elle sera terminé, nous le récupérons et le placeront près du chauffage pour qu'il sèche plus vite.>>
La fillette remercia son grand frère et lui fit un bisou sur la joue.
Papa leurs proposa:
<< J'aide Anaïs à s'habiller et nous préparons le petit déjeuner, d'accord ? >>
Les deux enfants contents acceptèrent. 
Il monta dans la chambre de sa fille. Anaïs voulu se faire jolie pour sa maman et demanda:
<< Papa, est ce que je peux mettre ma robe bleue ? >>
Thibault tout en ouvrant l'armoire, répondit:
<< D'accord.>> 
et sortie le vêtement dont parlait la fillette, un sous pull, un pull, des collants blancs et une culotte.
Puis, retira son pyjama à la petite fille, l'habille, lui brossa les cheveux et lui proposa:
<< Veux-tu que je te fasse deux tresses ? >>
Anaïs, ravie, répondit: 
<< Oui, papa.>>
Et alors qu'il commençait à natter les cheveux de la fillette, Romain entra dans la pièce et dit à sa petite sœur:
<< Tu es jolie avec cette robe.>>
Puis, demanda à papa:
<< Quand tu auras fini de lui faire des tresses, tu pourras me donner des chaussettes et un pantalon sec, s'il te plait ? >>
Julien, tout en nattant les cheveux de sa fille, répondit:
<< Oui, vas dans ta chambre, j'arrive.>> 
Puis, se tournant vers Anaïs, dit:
<< Je te laisse cinq minutes, le temps de donner des vêtements secs à ton frère et je reviens.>> 
L'enfant comprenant, mais n'ayant pas envie de pas rester toute seule, demanda:
<< Je peux venir avec toi ? >>
Papa accepta, se rendit avec elle, dans la chambre du petit garçon, et dit à son fils:
<< Quel pantalon veux-tu mettre ? >>
Romain voulut sa salopette en jeans noir et lui donna ainsi qu'une paire de chaussettes.
Il retourna dans la chambre de sa fille et termina de faire les tresses de sa fille, avant se coiffer.
Ensuite, papa, Romain et Anaïs descendirent à la cuisine. Thibault sortit les bols du buffet, les posa sur la table et son fils l'aida à les disposer.
Puis, papa prit quatre petites cuillères dans le tiroir du meuble et les donna à sa fille pour qu'elle les mette à côté des bols.
Ensuite, Thibault sortit du réfrigérateur, le beurre, les confitures, le miel, que Romain, Anaïs et lui disposèrent sur la table. 
Il y prit aussi du lait et du jus d'orange. Papa ouvrit le buffet et y récupéra quatre verres qu'ils posèrent à côté des bols, puis le referma.
Thibault attrapa le grille-pain sur le meuble, le mit sur la table, le brancha et expliqua à ses enfants:
<< Ne le touchez pas, vous risqueriez de vous brûler lorsqu'il y aura des tartines à griller à l'intérieur. C'est moi qui les y glisserait et les sortirait. 
Mais, vous pourrez les déposer sur le plateau que je vais mettre sur la table.
Au fur et à mesure que les tranches de pain grillaient, Thibault les donnait à Romain et Anaïs en leur disant de faire attention, car elles étaient chaudes. 
Le petit garçon les compta en les disposant sur le plat aidé par sa petite soeur.
Ils terminèrent de préparer le petit-déjeuner, puis Julien sortit le nounours de la petit fille de la machine à laver.
Anaïs voulut le prendre, mais il lui expliqua que son doudou était mouillé et qu'il fallait le faire sécher. La fillette accepta et papa mit la peluche sur le séchoir, dans la salle à manger.Romain s'approcha de papa et demanda:
<< Est-ce que je peux aller réveiller maman ? >>
Papa sourit, et répondit:
<< Oui et ta petite sœur et moi y allons avec toi.>>
Ils montèrent l'escalier, Romain ouvrit la porte de la chambre et y pénétra suivit de Romain et Anaïs. 
Puis, papa alluma la lampe de chevet, s'assit sur le côté droit du lit, pendant que les enfants montaient dessus. Julien secoua doucement Martine en murmurant:
<< Réveille toi, mon amour.>>
Maman s'éveilla, sourit en voyant son mari, son petit garçon et sa petite fille à côté d'elle sur le lit et dit:
<< Bonjour. Je vois que vous êtes fait beau.>>
Thibault regarda Sophie, puis raconta:
<< Romain a retrouvé le nounours d'Anaïs, il était sous la neige près d'un arbre. Je l'ai mis dans la machine à laver et l'ai placé sur le séchoir dans la salle à manger. J'ai habillé Anaïs avec la robe qu'elle avait choisit, lui ai fait deux tresses et ai donné à Arthur, un pantalon et une paire de chaussettes secs. 
Puis, nous avons fait le petit déjeuner.>>  
Maman contente, répondit:
<< si j'ai bien compris, je n'ai plus qu'à m'habiller, me coiffer, et descendre prendre le petit déjeuner. >>
Papa sourit et répondit:
<< Oui. >>
Et se tournant leurs enfants, ajouta:
<< Venez, nous allons laissés maman s'habiller.>>
Puis, ils redescendirent à la cuisine où elle les rejoignit quelques minutes plus tard. 
Quand Maman entra dans la pièce, papa et les enfants se retournèrent vers elle, et la voyant vêtu d'un pull bleu, une jupe noir et des collants noirs, coiffée et maquillée, ils s'exclamèrent:
<< Tu es belle ! >>
Puis, Thibault s'approcha de Sophie, l'a pris dans ses bras et l'embrassa. Toute la famille s'assit autour de la table pour prendre le petit déjeuner. 
Puis, le repas terminé, chacun aida à ranger et nettoyer.
Après un passage dans la salle de bain, papa, maman, Romain et Anaïs sortirent jouer dans la neige jusqu'à la fin de la matinée.
Dès que Sophie eut enlevé son bonnet, son écharpe, ses moufles et ses gants à sa fille, Anaïs alla voir si son nounours était sec. 
Il l'était et la petit fille le prit avec elle. Maman la voyant arriver dans la cuisine, son doudou dans les bras, lui dit:
<< Tu peux le garder pour l'instant, mais pour manger il faudra le poser.>> 
Papa retira son anorak et proposa à Arthur et Anaïs:
<< Voulez-vous que je vous lise des histoires ou que nous jouions pendant que maman prépare le repas ? >>
 Les enfants contents, répondirent:
<< Oui papa.>> 
Ils montèrent dans la chambre du petit garçon où ils s'amusèrent avec les jouets du petit garçon, avant de se rendre dans celle de la petit fille pour faire la même chose. Puis, papa les laissa choisirent chacun un livre et il venait juste de commencer celui du petit garçon lorsque maman les appela. Thibault, Romain et Anaïs descendirent à la cuisine où Sophie terminait de mettre la table.
Tout la famille s'assit autour d'elle et papa servit les carottes râpées et la vinaigrette, puis, il y eût du poulet rôti et de la purée de pomme de terre ce qui plut aux enfants.
Après ce fut l'heure de la sieste et pendant qu'Anaïs dormait, Thibault et Sophie lurent des histoires à leurs fils et s'amusèrent avec lui.
Cet après-midi, ils jouèrent dans la neige et la petite fille laissa son nounours à l'intérieur. 
Papa, maman, Romain et Anaïs firent une bataille de boules de neige      
Puis, ils rentrèrent pour boire un chocolat chaud et manger des biscuits. 
Après le goûter, Sophie proposa aux enfants de jouer au lego dans la salle à manger. 
Thibault descendit la caisse que Romain et Anaïs renversèrent sur le tapis. 
Ils s'amusèrent à faire des maisons, des tours et des bonhommes, jusqu'à ce que papa voyant l'heure, dit:
<< C'est l'heure de prendre le bain.>>
Romain et Anaïs rangèrent les lego, et pendant qu'il le faisait, le petit garçon demanda à son père : 
<< Papa, tu veux bien te laver avec moi ? >>
Thibault mettant des lego dans la boîte, répondit:
<< D'accord, mais d'abord il faut finir de ranger.>>
Toute la famille s'y mit et en dix minutes, tous les lego furent dans la caisse que papa remonta accompagné de Romain
Ils y prirent leurs pyjamas dans leur chambre et allèrent dans la salle de bain.
Papa ferma la porte et tout en commençant à se déshabiller demanda à Romain:
<< Veux-tu prendre une douche ou un bain ? >>
Le petit garçon retirant sa salopette, répondit:
<< Un bain.>>
Thibault mit le bouchon de la baignoire, alluma les robinets, termina de se dévêtir et Romain fit la même chose.
Le petit garçon voulue entrer dans la bain, mais Thibault préféra vérifier avant la température de l'eau.
Romain joua dans la baignoire avec papa, son bateau et son canard, puis s'amuser à l'éclabousser. 
Thibault l'arrosa, et dit:
<< Allez, ça suffit. Je vais enlever le bouchon et nous nous laverons.
Le petit garçon demanda à papa:
<< Est-ce que tu peux me donner un gant ? Je ne peux pas en attraper, ils sont trop haut.>>
Thibault sortit de l'eau, en prit deux dans le meuble et en donna un à son fils qui le mouilla et le savonna. 
Papa rentra dans le baignoire et dit:
<< Lave-toi bien partout. Je t'aiderai pour le dos si tu veux.>>
Romain se lava le visage et proposa:
<< Papa, on dit les parties du corps comme ça, on sera sûr de ne pas en oublier.>>
Julien se passa le gant sur la figure, puis répondit:
<< D'abord, le visage et après ? >> 
Le petit garçon se savonna et dit:
<< Le cou.>> 
Et poursuivant:
<< Les bras, le dos, papa tu me le passe, je n'y arrive pas.>>
Papa prit la gant d'Arthur et lui lava le dos, puis dit en lui rendant:
<< Le ventre, les fesses.>>
Puis, laissa son fils continuer:
<< Le zizi, les jambes et les pieds.>>
Julien allumant le jet de la douche dit au petit garçon:
<< C'est bien, tu connais bien les parties du corps. Maintenant, nous allons nous rincer.>>
Papa arrosa Romain et lui et ils sortirent de la baignoire.
Julien et son fils s'essuyèrent mirent leurs pyjamas et leurs chaussons, puis rejoignirent Sophie et Anaïs dans la salle à manger.
La petite fille regardait des dessins animés assise sur les genoux de maman et son doudou dans les bras. 
Sophie fit descendre Anaïs et dit:
<< Viens nous allons nous laver.>>
Maman monta avec sa fille, passa dans leurs chambres prendre leurs pyjamas et elles se rendirent dans la salle de bain. 
Sophie tout en commençant à déshabiller Anaïs, demanda:
<< Tu préfères une douche ou un bain ? >>
La petite fille regarda sa maman et répondit:
<< Un bain avec plein de mousse. >>
Sophie tout en enlevant ses collants à Anaïs, dit:
<< D'accord.>>
Sophie mit le bouchon, l'eau à couler et du bain moussant dans le baignoire avant de terminer de dévêtir la petite fille. 
Anaïs jeta des jouets dans le bain et y entra. Maman se déshabilla en regardant jouer sa fille, puis la rejoignit.
Sophie s'amusa avec Anaïs, les canards et le bateau en plastique avait mit dans la baignoire jusqu'à ce qu'elle se blottisse dans ses bras. 
Maman comprenant que la fillette voulait un câlin, la serra contre elle et la petite fille lui dit:
<< Maman, je t'aime.>>
Sophie touchée, répondit à sa fille:
<< Moi aussi, je t'aime ma puce.>>
Maman et sa Anaïs restèrent un moment blottit l'une contre l'autre. 
Puis, elle repoussa doucement sa fille, se leva et dit:
<< Il est temps de se laver.>>
Sophie retira le bouchon de la baignoire et prit deux gants de toilette qu'elle mouilla et savonna avant d'en donner un à Anaïs en lui proposant:
<< Tu vas essayer de te laver seule, tu me regardes et tu fais la même chose, d'accord ? >>
La petite fille le mettant, répondit:
<< Oui.>>
Maman commença par le visage et Anaïs se savonna aussi, puis le dos, les bras et ainsi de suite jusqu'à avoir tout laver sauf la vulve que la fillette nettoya sans gant comme elle.
Sophie alluma le jet et arrosa sa fille avant de faire la même chose pour elle.
Maman et Anaïs sortirent du bain dont elle enleva le bouchon. 
Sophie enroula sa fille dans une serviette l'essuya, lui mit son pyjama, se sécha, enfila le sien et rinça la baignoire.
Puis, maman et Anaïs retournèrent dans la salle à manger où papa et Romain son chien en peluche dans ses bras regardaient un dessin animé installé sur le canapé. 
La petite fille prit le son doudou et s'assis à côté de son frère. Sophie se pencha vers thibault et lui dit:
<< Je vais préparer le repas pour ce soir; Veux tu m'aider ou préfères tu rester avec les enfants ? >>
Papa se leva et répondit:
<< Je viens avec toi; A deux, cela ira plus vite.>>
Romain ayant vu Thibault n partir, lui demanda:
<< Tu vas où Papa ? >>
Papa se retourna et répondit:
<< Dans la cuisine avec maman pour faire à manger. >>
Le petit garçon, rassuré se remit à regarder la télé. 
Sophie sortit des légumes et après nous pourrions faires des œufs avec de la salade, qu'en penses tu ? >>
Thibault prenant des pommes de terre dans le placard, répondit:
<< C'est une bonne idée.>>
Papa posa les légumes sur la table, prit la cocotte-minute dans le buffet, l'a remplit à moitié d'eau et la plaça sur une des plaques électriques. 
Pendant ce temps, maman avait commencé à éplucher les légumes, Thibault vint l'aider et lorsque tous les légumes furent dedans, il la ferma. 
Puis, maman sortit la salade du frigo, la lava et l'essora tandis que papa mettait la table.
Lorsqu'ils eurent terminé, Thibault et Sophie rejoignirent les enfants dans la salle à manger et regardèrent la télévision avec eux, jusqu'à ce que la soupe soit cuite. 
Papa resta avec Anaïs et Arthur et maman retourna dans la cuisine pour mixer la soupe avant de dire:
<< A table, c'est prêt.>>
Thibault éteignit la télé et ils allèrent manger. 
Papa, Anaïs et Romain entrèrent dans la pièce et tout le famille s'assis à table. 
Maman servit du potage tout le monde, puis demanda:
<< Vous les voulez comment les œufs, à la coque, en omelette ou au plat ? >>
Les enfants répondirent en chœur:
<< A la coque.>>
Martine en en sortantdu réfrigérateur, dit:
<< D'accord.>>
Et ils mangèrent, en discutant et parfois riant.
 Après le repas, Thibault et Sophie débarrassèrent et essuyèrent la table. 
Puis, maman demanda:
<< Voulez-vous que se soit papa ou moi qui vous lise une histoire, ce soir ? >>
Romain les regarda, puis, répondit:
<< Toi.>>
Anaïs se blottit contre son papa et dit:
<< Tu me lis une histoire ? >> 
Thibault souleva sa fille dans ses bras et répondit:
<< D'accord, je vais t'en lire un et maman à ton frère, mais d'abord nous allons nous brosser les dents, et vous pourrez jouer à des jeux calmes jusqu'à huit heures.>>
Les parents et les enfants montèrent à la salle de bain où ils se lavèrent les dents. Arthur tout en allant dans sa chambre, demanda à Anaïs:
<< Est-ce que tu veux faire des puzzles avec moi ? >>
La petite fille serrant dans ses bras son nounours, répondit:
<< Je veux bien.>>
Papa et maman suivirent les enfants où ils choisirent une boîte de plusieurs puzzles géants en forme d'animaux. 
Anaïs fit le chien, pendant que Romain faisait la vache avec sophie et d'autres animaux contenus dans le carton. 
Puis, voyant l'heure dit:
<< Il faut se coucher.>>
Et maman ajouta:
<< Mais, avant aux toilettes.>> 
Les enfants descendirent au cabinet, et remontèrent chacun dans leurs chambre où ils prirent un livre.
Anaïs voulut une histoire de son livre " Histoires d'un soir " " Boucles d'or et les trois ours ", papa venait juste de la terminer lorsque la petite fille s'endormit son doudou dans ses bras et son pouce dans la bouche. 
Il fit un bisou sur la joue de sa fille, éclaira sa veilleuse, laissa la porte entrouvert et rejoignit sa femme qui lisait une histoire à Romain. 
Celle-ci était en train de border leur fils et Thibault lui dit:
<< J'ai lu un conte à Anaïs et maintenant, elle dort à poings fermés.>>
Maman fit un baiser au petit garçon, puis papa s'approcha du lit d'Arthur qui lui demanda:
<< Papa, tu me fais un bisou pour dire bonne nuit.>>
Il s'assit, embrassa leur fils qui lui rendit son bisou, pendant qu'elle allumait la veilleuse. 
Sophie et Thibault dirent bonne nuit à leurs fils et fermèrent la porte.
Puis, maman alla dans la chambre d'Anaïs pour lui faire un baiser et papa la suivit. 
Martine se pencha vers leur fille et l'embrassa.
Papa et maman regardèrent Anaïs dormirent, souriant et serrant son si précieux nounours dans ses bras.  



Lorsque j'avais six ans et quelques mois, je voulais un popples pour Noël, maman m'a dit tu es trop grande maintenant. Elle en a trouvé un par terre, un popples foot et ne voyant personne autour, elle l'a ramassée. Le soir même, elle m'en parlé et m'a dit tu l'auras si tu travailles bien à l'école.
Il était avec moi quand j'étais au centre de rééducation et l'hôpital et j'ai dormi avec jusqu'à vingt-cinq ans où je suis arrivée à mon premier appartement.
Je dors encore avec, quand j'ai peur à cause d'un cauchemar, je suis malade ou triste.

Quand j'aurai un amoureux, si j'en ai un jour, c'est lui qui me rassurera quand je serais malade, que me réconfortera quand je serais triste et veillera sur moi quand je serai malade, enfin j’espère.
 

Et vous, aviez-vous un ou des doudous ? Si oui, qu'est ce que c'est ou que sont-ils ? 



















































samedi 30 juin 2012

Bonjour,

aujourd'hui, je souhaiterai vous parler des mes quatre sports préférés.


1 - La course à pied:

Je cours trois fois par semaine durant une heure, voir une heure trente selon le temps et la motivation, et il m'est arrivé de courir deux heures.
Avant d'y aller, j'accroche autour de ma taille, ma ceinture pour courir et qui permet d'avoir à avec soit une gourde de 50 cl dans une poche adaptée, son portable, sa carte d'identité, ses clés et un peu d'argent dans une pochette sur le devant si besoin, je clippe mon podomètre du côté gauche pour savoir combien de kilomètres j'ai fait et le nombre de calories consommées et mon lecteur MP3 dont je fais passer le casque sous mon tee-shirt, sweater ou autres suivant le moment de l'année, le temps, du côté droit et l'hiver je me mets un bonnet et des gants polaires.
Je vais seulement dans des endroits où passent des voitures, des personnes se promènent, c'est plus prudent.


  
2- L'aquagym

Les cours où je vais se déroule tous les mardi de 20 à 21 h d'octobre à juin sauf quand la piscine est fermée.
Il suffit pour en faire de savoir nager et de ne pas avoir de contre-indication.
Nous mettons un maillot de bain un ou deux pièces, je vous conseille plutôt le une pièce, car il bloque mieux les seins, un bonnet de bain pour éviter les cheveux mouillés et une paire de lunettes de piscine pour ne pas avoir les yeux qui piquent à la fin de la scéance.
Certaines comme moi mettent une ceinture qui nous permet de flotter un peu et aide pour faire les exercices demandés.   
Nous effectuons des activités avec une ou deux frites, une planche, des palmes cela dépend du professeur et du cours.
C'est un sport qui permet de muscler tous le corps, car nous faisons des exercices sur le ventre, le dos, assise, debout, juste les jambes ou les bras,course, pédalage, etc...    
  

3 - La natation  

Je vais nager quand il fait beau et chaud, de temps en temps à la piscine, cela rafraîchit et fait du bien à mon dos.
C'est un sport idéal pour ceux qui comme moi, ont un problème de dos.
Tout le monde peut en faire, car, il existe maintenant des piscines équipés pour recevoir les personnes handicapées.
Nous commençons généralement la natation à six ans à l'école primaire.
Il faut le même équipement que pour l'aquagym, sauf que là, porter un maillot deux pièces ne pose pas de problème.
Il existe différentes nages, parmi celle-ci je ne sais faire que la brasse sur l'eau, sous l'eau, le crawl et le dos crawlé.
Je préfère nager sous l'eau et le dos crawlé soulage mon dos quand j'y ai des douleurs.

  
 4 - Le vélo

C'est mon principal moyen de transport quand le temps le permet.
Le vélo nous apprenons à en faire enfant avec des petits roues, puis sans.
Un conseil, en plus d'apprendre à pédaler, apprenait à freiner, cela vous évitera de vous prendre un poteau !
Il faut mettre un casque pour protéger votre tête en cas d'accident, une tenue dans laquelle vous n'êtes pas gêné dans vos mouvements et des chaussures plates qui ne vous empêche pas de sentir les pédales.
Éviter les pantalons larges en bas qui peuvent se coincer dans le porte-bidon et frotter contre la chaîne ainsi que les robes et jupes.
Vous devez respecter le code la route, rouler sur les pistes cyclables lorsque c'est possible ou sur le bord de la route quand cela ne l'est pas  et mettre un gilet fluo pour circuler de nuit. 

Et vous, pratiquez-vous un ou plusieurs sports ?   

dimanche 17 juin 2012


Bonjour, 

Aujourd'hui, c'est la fête des pères et en cette occasion, j'aimerai vous faire partager deux poèmes et citations sur les papas.


D'abord, voici les poèmes:
 
Comptine pour la fête des pères

 Ma main est une fleur
Mes doigts sont des pétales

Je t'aime, un peu

Beaucoup, passionnément,

A la folie, pas du tout

Pas du tout ?

Vilaine petite fleur !

Moi, je sais bien que papa

M'aime de tout son cœur !

 

Un papa

 Un papa rapluie
Qui me fait un abri

Quand j'ai peur de la nuit.
Un papa ratonnerre
Je ne sais pas quoi faire

Quand il est en colère
Un papa rasol
Avec qui je m'envole

Quand il rigole
Un papa tout court
Que je fête en ce jour

Avec tout mon amour

 
Pierre Ruaud
 

Pour mon père
 
Mon père aimé, mon père à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux
Comme un chamois,
 
Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?
 
Il fait si doux
Quand ton sourire 
Eclaire tout
Sous notre toit !
 
Je me sens fort, je me sens roi
Quand je marche à côté de toi.
 
Maurice Carême  
  

Puis, les citations:

Un papa, c'est l'autorité côté cour et la tendresse côté jardin.
 Jean Gastaldi

Un père s'impose, un papa se fait aimer.
 Jean Gastaldi

« Un père n’est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, un père c’est celui qui donne l’amour.  » de Denis Lord

"Un papa d'amour est un papa disponible toujours."
 Jean Gastaldi 

Qui aime son papa accepte aussi ses défauts."
Jean Gastaldi 




Bonne fête à tous les papas du monde et particulièrement le mien !




dimanche 3 juin 2012




Bonjour

aujourd'hui,c'est la fête des mères, à cet occasion,
j'ai eu envie de vous faire partager des poèmes et citations à leur propos:

Tout d'abord, voici les poèmes :

Te souviens-tu maman ?

Que dire d'une mère,
Qui n'a pas été dit,
Prières et mille vers,
Encore on en écrit.

Mais c'est pour toi, maman,
Que ces mots, tendrement,
Défilent sous mes yeux,
Sans trêve, comme un jeu ;

Et souviens toi, maman,
Quand nous étions enfants,
Tu peignais nos cheveux,
Et essuyais nos yeux.

Si peine et désarroi
Viennent frapper chez toi,
Tu les laisses entrer
Sans jamais rechigner ;

Et jamais ton visage
Ne m'a montré de larmes
Et la vie qui défile,
Laisse ton coeur sans ride ;

Alors, dis moi ma mère,
Quel donc est ton secret,
Rends moi les idées claires...
Es-tu donc une fée ?

Cathy Barges


Tu m'as donné le jour.

Tu m'as donné le jour,
Tu m'as offert la vie,
Et bercée par ton amour
Se sont enfuies
Mes peurs d'enfant,
Envolées mes tristesses,
Sur ton coeur de Maman
Débordant de tendresse !
Suspendue à ton sourire,
J'ai essayé de grandir
Tout doucement,
De retenir les ans,
Et le temps qui m'a poussée
Vers l'indépendance désirée,
N'a jamais brisé le lien
Qui lie mon coeur au tien !

Tu as protégé mon enfance,
Ensoleillé mon adolescence,
Tu illumines chaque jour mon existence !
Véronique Audelon

Fête des mères

Je voulais, Maman gentille,
T’offrir de belles jonquilles
En un bouquet engageant.
J’ai regardé les boutiques
Mais les prix sont fantastiques
Et ma bourse a peu d’argent !
Alors, au fond de ma tête,
J’ai composé pour ta fête
Un tout petit compliment,
Et je t’offre ce poème
Pour te dire que je t’aime,
Je t’aime bien fort, Maman.

Michel Beau

Puis, les citations:

J’entends au-dessus de moi dans les cieux
Les anges qui murmurent entre eux.
Ils ne peuvent trouver de mot d’amour plus grand
Que celui-ci : Maman.

Edgar Poe


Une maman manie deux forces : la tendresse et l'amour. Jean Gastaldi

Une maman c'est celle qui rafraîchit notre coeur en été et réchauffe notre coeur en hiver. Jean Gastaldi

Une maman c'est celle qui gronde mais qui pardonne tout. Jean Gastaldi

Une maman transforme nos larmes en rire et notre colère en paix. Jean Gastaldi



Bonne fête à toutes les mamans du monde et particulièrement la mienne !



lundi 23 avril 2012

Bonjour,

aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une maladie génétique dont est atteinte ma meilleure amie, Séverine.



La maladie de Marfan

Le syndrome de Marfan – du nom du docteur Marfan qui le premier en fit état, à la fin du XIXe siècle est une maladie héréditaire affectant le tissu conjonctif qui soutient l’organisme.
Ce tissu donne leur forme et assure la cohésion des organes, os, muscles, vaisseaux de notre corps. A l’origine de cette affection : la déficience d’un gène entraînant une production insuffisante de la protéine appelée fibrilline 1.
Il touche environ 1 personne sur 5000, soit 12 000 personnes en France. Cela représente un nouveau-né tous les 2 jours ! Cette maladie génétique est due à une production anormale de fibrilline, protéine indispensable aux tissus de soutien de l’organisme.
Elle peut toucher à la fois les ligaments, les os, les yeux, l’appareil pulmonaire, et surtout l’aorte : une fois le diagnostic établi, un suivi médical régulier devient indispensable.
Le syndrome de Marfan est une affection grave, qui peut être fatale si elle n’est pas détectée et traitée à temps.

La transmission de parent à enfant
Maladie génétique, ce syndrome se transmet de parents à enfants selon un mode dit « autosomique dominant » : cela signifie trois choses : d’une part que la maladie affecte indifféremment les filles et les garçons, ensuite qu’il suffit que l’un des parents soit porteur pour que son enfant puisse la contracter, et enfin qu’un homme ou une femme touché(e) est exposé à 50% de risque de transmettre le syndrome à sa descendance.

Apparition spontanée
Dans environ un tiers des cas, la maladie apparaît chez un enfant dont les parents ne sont pas touchés : cela signifie qu’une mutation spontanée du gène responsable s’est produite dans l’ovule ou le spermatozoïde qui lui a donné naissance.

L’affaiblissement du tissu conjonctif provoque des troubles très divers.
Ainsi le syndrome de Marfan peut se manifester par des signes :

Squelettiques: longueur des os, laxité des ligaments, scoliose
Oculaires: myopie, déplacement du cristallin
Pulmonaires: pneumothorax
Dermatologiques: vergetures
Cardio-vasculaires : anévrismes, prolapsus de la valvule mitrale...

Outre l’extrême variété de ses manifestations d’une personne à l’autre, y compris au sein d’une même famille, le syndrome de Marfan à proprement parler peut être inclus dans un ensemble plus vaste d’environ deux cents maladies héréditaires du tissu conjonctif.
Il existe environ deux cents maladies génétiques – c’est-à-dire héréditaires – du tissu conjonctif, dont certaines présentent des signes cliniques proches de ceux du syndrome de Marfan.
Il n’est pas question ici de les énumérer toutes, mais de signaler quelques-unes des plus fréquemment associées au syndrome de Marfan, en raison de la similarité des signes cliniques. On peut les classer en deux catégories.
Tout d’abord les formes incomplètes, ou « frustes », du syndrome de Marfan, dans lesquelles les patients présentent un ou plusieurs critères du syndrome, mais pas assez pour pouvoir poser strictement ce diagnostic.
Puis, plus spécifiques, les « syndromes associés », dont les symptômes ne recouvrent qu’en partie ceux de la maladie de Marfan.

Anévrismes de l’aorte et la dissection aortique:
L'inexorable progression des anévrismes de l'aorte et la dissection aortique représente les complications les plus redoutables du syndrome de Marfan.

Médianécrose kystiques ( malade d'ardheim):
Ce syndrome se caractérise par une altération de la couche moyenne (média) de la paroi des artères.

Le prolapsus de la valve mitrale ou syndrome de Barlow:
La valve mitrale contrôle le flux sanguin qui part de la chambre haute (atrium) vers le ventricule gauche du cœur. Normalement, le flux s'écoule dans un seul sens, de haut en bas. Dans le prolapsus mitral, la valve ne fonctionne pas correctement : une partie de la valve continue d'aller dans l'atrium (on dit qu'elle se prolapse), permettant à une partie du sang de fuir dans la mauvaise direction (c'est-à-dire de retourner dans l'atrium).

Anomalies marfanoïdes du système ostéoarticulaire:
Les atteintes ostéoarticulaires du syndrome de Marfan, parfois familiales, bien que ne faisant pas courir de risque vital, peuvent parfois chez certaines personnes des signes similaires mais en absence de tout atteinte aortique ou oculaire.
Il ne s'agit pas alors d'un syndrome en tant que tel, mais plutôt d'un mode d'expression particulier, généralement héréditaire.

Luxation isolée du cristallin:
Le cristallin est normalement amarré au corps ciliaire par des fibres entrecroisées.
La luxation du cristallin est spontanée ou traumatique.
Lorsque la luxation est antérieure, le cristallin obstrue la pupille et cause un glaucome aigu.
Si la luxation se fait vers l'arrière, le cristallin est déplacé vers le corps vitré, et provoque une perte de l'acuité visuelle.
Ici, il s'agit d'une luxation spontanée causée par la mutation d'un des gènes de la fibrilline.

Syndrome de Loeys-Dietz:
Les manifestations cliniques squelettiques sont proches de celles du syndrome de marfan mais on relève en outre une luette bifide, une fente palatine, un écart interpupillaire anormalement marqué et une tortuosité artérielle généralisée.
Des mutations identiques ont été rapportées dans des formes familiales d'anévrismes de l'aorte ascendante. L'atteinte artérielle semble parfois plus agressive que dans le syndrome de Marfan classique.

Le syndrome de Stickler (ou arthro-ophtalmopathie héréditaire progressive):
Il désigne une autre affection génétique du tissu conjonctif qui touche les yeux (myopie, cataracte, décollement de la rétine) et le système ostéoarticulaire (fente palatine, scoliose, problèmes articulaires). Il peut également s'accompagner d'un surdité.

Syndrome de Beals :
Il se caractérise par des contractures des grosses articulations (hanches en particulier) et une arachnodactylie .(longueur exagérée des doigts très fins, en pattes d'araignée)
Les sujets atteints sont grands, avec des membres supérieurs très longs, et des doigts et des orteils très longs.
Les oreilles sont anormales,
Une hypoplasie musculaire est de règle .
Des pieds bots peuvent s'observer
Une cyphose et une scoliose s'observent dans la moitié des cas et gênent considérablement le patient.
Parfois des anomalies cardiaques peuvent se manifester.

Le syndrome de type marfanoïde avec retard mental:
A un certain retard mental et psychomoteur, il associe des signes proches de ceux du Marfan, comme l'hypotonie, les pieds plats, le pectus excavatum, un palais ogival et une grande taille, entre autres.
Les atteintes cardiaques sont rares.

Les syndromes d'Ethlers-Danlos:
Cet autre syndrome génétiquement déterminé évoque la maladie de Marfan ( en particulier, la forme vasculaire) pour plusieurs caractéristiques:
atteinte cutanée (structure, fragilité), hyperlaxité articulaire, anomalies du squelette, dilatation aortique ou prolapsus valvulaire mitral
(parfois).

Le pseudo-syndrome de Marfan:
Il doit son nom à certains traits évoquant la maladie de Marfan, comme un palais ogival, des dents mal implantées, une arachnodactylie et une ectopie du cristallin.
S'y ajoutent des signes plus spécifiques comme la macrocéphalie, parfois une fente du palais ou une voute crânienne épaisse.

Le syndrome de shpintzen-Goldberg :
Il s'agit d'un syndrome extrémement rare associant des signes marfanoïdes à une craniosynostose (fusion prématuré d'une ou plusieurs sutures crâniennes).
Il comprend des signes morphologiques de type Marfan, un handicap mental ainsi que des anomalies des os de la face ( malformations crâniofaciales), du reste du squelette et du système cardiovasculaire.

Le syndrome d'Hadju-Cheney
Maladie rare du tissu conjonctif. Elle se caractérise par des ulcérations de la paume de la main et des plantes des pieds, accompagnées d'une destruction progressive des os.
Les autres atteintes squelettiques rassemblent, entre autres, des scolioses et cyphoses, des anomalies de la dentition, une hyperlaxité ligamentaire et anomalies des vertèbres.

Les atteintes du système cardio-vasculaire représentent le principal danger de la maladie. Elles ont longtemps été responsables d’une mortalité précoce, à 35-40 ans.
La paroi de l’aorte, la grosse artère qui part du cœur pour irriguer l’organisme, se distend progressivement sous l’effet de la pression sanguine (c’est l’anévrisme) et finit par se fissurer (c’est la dissection), ce qui peut entraîner la mort.

Il faut souligner que la situation des personnes atteintes du syndrome de Marfan a beaucoup évolué depuis une vingtaine d’années. Grâce aux traitements limitant la pression sanguine et la fréquence cardiaque sur les parois (bêta-bloquants) et aux progrès de la chirurgie aortique, l’espérance de vie rejoint celle du reste de la population. On estime a 30 ans d'espérance de vie gagné sur les 30 dernières années.

Si le diagnostic est posé suffisamment tôt, et si le suivi médical est adapté, les personnes « Marfan » peuvent mener une existence tout à fait satisfaisante, au prix de certains aménagements de leur vie quotidienne et en n’oubliant pas les précautions élémentaires.
Mais il ne faut jamais négliger un signe d’alerte cardiovasculaire.

Le syndrome de Marfan n’empêche d’ailleurs pas de vivre un destin exceptionnel, puisque Abraham Lincoln, Niccolo Paganini et autre Sergheï Rachmaninov en auraient été atteints...